Wario Land: Super Mario Land 3
De SDF squatteur de château à milliardaire possesseur d’une planète, mode d’emploi.
Genre : Plateforme / Année de sortie : 1994
Publié il y a un an
S'il y a une chose qu'on ne peut pas reprocher à cette saga portable des Mario Land, c'est qu'elle n'aura eu de cesse de nous surprendre au fil de ses trois jeux. Saga créatrice de deux personnages devenue iconique dans la série, nous faisant voyager dans des lieux des plus originaux (souvenez-vous, le Robot Mario géant en forme de jouer !), voilà maintenant qu'on incarne le boss de fin du précédent épisode ! Et ça, c'est probablement la meilleure idée qu'a eu cette série.
Sommaire de la série Mario
Wario Land: Super Mario Land 3 (7/10)
Le tout premier épisode de la saga des Wario Land (encore sous-titré une dernière fois Mario Land cependant), j'avais grande hâte de découvrir cette série alternative qui jouit d'une très bonne réputation auprès des joueurs. C'est donc au contrôle du bon gros Wario qu'on vivra cette nouvelle aventure, avec pour but de piller des pirates sur l'île Cuisine afin de devenir à son tour riche, ET ENFIN, posséder un château sans devoir en squatter un. Tout un programme donc !
Qui dit nouveau perso dit nouveau gameplay. La méchanceté et l'avarice de Wario sont parfaitement utilisées comme fondation à ce nouveau style de jeu, contrairement aux deux précédents épisodes, qui eux, ont essayé de rester classiques et de faire comme sur Super Nintendo. On pourra désormais charger, afin de percuter les ennemis et détruire les blocs, se transformer pour pouvoir créer des ondes de choc avec le gros cul de Wario, cracher du feu, voire même planer sur une courte distance (ma transformation préférée !). Une panoplie de mouvements originaux donc, bien amusants à utiliser, et parfaitement exploités par le game design du jeu, qui nous poussera souvent à utiliser toutes ces capacités pour dénicher une palanquée de trésors.
Parmi les trois jeux de la série, c'est sans doute celui-ci qui a le gameplay le plus amusant, avec des déplacements assez lents mais maîtrisés. On ressent bien la puissance de Wario, notamment en pouvant quasiment soulever et jeter n'importe quels ennemis. On fait des dashes constamment, c'est un bon défouloir, et cet aspect action donne un certain dynamisme. On est également constamment amené à chercher les très nombreuses pièces dans les niveaux, qui sont vraiment partout, très souvent dans les nombreuses petites salles secrètes, récompensant ainsi les joueurs les plus méticuleux. L'argent est d'ailleurs au centre du jeu, que ce soit pour pouvoir ouvrir une porte permettant de finir le niveau, le mini-jeu à chaque fin de stage, ou le cumul total qui déterminera ce qu'on pourra s'acheter à la fin. Le jeu exploite parfaitement l'avarice de Wario pour le mettre au centre du gameplay. On est donc constamment poussé à fouiller partout, pour même y dénicher des trésors rapportant très gros, voire même trouver des sorties secrètes afin d'y découvrir tout un monde facultatif ! Vraiment, ça regorge de bonnes idées pour toujours récompenser le joueur curieux, comme cette plage où l'eau a disparu après notre premier passage, ce qui sera l'occasion de trouver de nombreux secrets si on y retourne.
Cependant, on reste avec la même équipe de développement que pour les anciens Mario Land, et comme pour eux, malgré l'originalité du gameplay et des lieux explorés, ça reste toutefois un peu simpliste. Le level design est assez basique, et hormis quelques bonnes idées pour certains passages, on ressent une certaine répétitivité dans les situations rencontrées et une petite lassitude au fil du jeu, malgré sa faible durée de vie. Un jeu sur lequel j'ai passé un bon moment car l'aventure se traverse toutefois sans un certain déplaisir, mais il manque ce petit quelque chose pour vraiment en faire un jeu mémorable. J'ai toutefois beaucoup aimé cette fin, avec la première rencontre du Capitaine Syrup, qui deviendra la rivale de Wario. Puis j'ai adoré aussi ce passage qui m'a bien fait rire, avec Mario à la fin qui vient voler la statue en or de Peach, une fois que Wario a fait tout le boulot. Un peu un enfoiré ce Mario, mais bon, c'était un peu mérité pour Wario !
Les fondations sont là, il reste à les approfondir avec les suites que je vais m'empresser de découvrir ! Je suis bien content d'avoir découvert ce spin-off qui m'a bien séduit, profitant de son anti-héros, un oncle Piscou musclé et moustachu façon Nintendo, pour proposer une nouvelle aventure bien rafraîchissante. Il manque toujours un peu de profondeur pour égaler les jeux Mario sur les consoles de salon, mais je suis confiant pour la suite !
7/10
Hummm, Papa British m'a permis d'arrêter
l'étude du Codex de la sagesse ultime
(mais qu'est-ce donc que le Codex ?)
pour jouer à ce très bon jeu, et j'ai
bien apprécié...
Pour le créateur du site (mais qu'est-ce
qu'un créateur de site ?), c'est un très
bon jeu, mais il lui manque quelque
chose pour vraiment faire partie des
meilleurs...
Holala, je ne comprends rien à tout ça,
puis de toute façon, il faut que je
retourne à mes devoirs... Hum, c'est
quoi un Paladin ?