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SKORN OF BANANA



Sommaire de la série Ultima









Ultima VII La Porte noire (9/10)






Ultima VII La Porte noire

Britannia a trouvé son nouveau Gardien

Genre : CRPG / Année de sortie : 1992

Publié il y a un an


Enfin j’y suis à nouveau, Ultima 7 ! Enfin je vais redécouvrir ce chef d’œuvre du RPG. Beaucoup de chose à dire sur ce qui est malheureusement (avec sa partie 2) le tout dernier grand jeu de cette légendaire saga, avant que le virus EA ne se propage et détruit tout ce qui à de bon en cette série ! Profitons donc mes bons, pour cette ultime grande aventure dans Britannia, et quelle aventure mes braves !

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Sommaire de la série Ultima









Ultima VII La Porte noire (9/10)







Ultima et moi c’est une histoire d’amour, j’avais déjà plus ou moins parcouru toute la saga il y a fort longtemps, et la redécouvrir aujourd’hui avec une bien meilleure compréhension de l’anglais et une approche de jeu plus mature (le moins de soluce possible, j’explore tout, je note tout), m’a fait totalement changer d’avis sur certains épisodes. Notamment pour le 5 et 6, qui sont devenus parmi mes plus grands coup de cœur des RPG, avec leur système d’enquête et de dialogue exceptionnel. Puis viens l’épisode 7, le seul que j’avais vraiment adoré à l’époque car ENFIN, le tout premier à être traduit en FR (bon partiellement) et que je pouvais comprendre. Autant dire que je l’attendais au tournant cette redécouverte, enfin je vais pouvoir déterminer lequel des Ultima de la série principal (Serpent Isle est une grosse extension du 7 pour moi) est le meilleur épisode de la saga ! De quoi ? Tu dis qu’il existe un épisode 8 et 9 aussi à faire avant de pouvoir se prononcer sur quel jeu est le meilleur ? Hohoho, comme tu es naïf mon petit Avatar !

Exultation de joie

Bon déjà on pose les bases, avant de faire le jeu, allez tout de suite m’installer Exult. A la manière de l’épisode 6 avec Nuvie, Exult va grandement améliorer votre confort de jeu, avec par exemple une résolution qui prend en compte les écrans modernes, des animations plus fluides, de très nombreux nouveaux raccourcis claviers indispensable (O pour l’orbe, K pour tester toutes les clés (vous allez le bénir celui-là), Save/Load rapide et bien d’autres…), pleins de ‘cheat’ qu’on utilisera pas spécialement mais parfait pour débloquer notre partie au cas où (la touche F3 je t’adore), ou encore le fait de pouvoir bouger la caméra autour de nous (et de pouvoir se faire soigner par Lord British à l’autre bout de la map si on est un petit malin). Enfin bref, installe Exult c’est un indispensable, le jeu est compatible aussi avec Serpent Isle et les différentes versions FR, donc pas d’excuses !

Et oui, enfin une version FR pour les Ultima ! Comme je l’avais dit je comprends bien l’anglais maintenant, mais quel confort tout de même d’avoir enfin du FR, surtout dans des jeux qui commence à devenir de plus en plus verbeux (et encore tu n’as pas vu Serpent Isle mon pote). La traduction est en plus exceptionnel, j’ai remarqué quasiment aucun problème, et mise à part une énigme un peu foiré car traduite un peu trop littéralement (les plaques avec énigmes pour entrer dans la maison au nord de Moonglow, regarde sur internet pour la solution, la version FR donne un deuxième indice un peu à côté de la plaque (LOL)), c’est du tout bon ! Puis bordel, ils se sont tellement fait chier, les traducteurs on tout fait en vieux français ! Alors au début ça perturbe un peu, on se croirait sur une traduction éclatée à la FF7 quand on croit que les textes on pleins de fautes, mais pas du tout, on prend vite l’habitude d’ouvrir des Huis au lieux des portes, de voir des Y partout car c’est comme ça en vieux français, et cela contribue grandement de procurer un charme unique à cet épisode.

J'ai déjà vu sa tête quelque part...

Sinon parlons un peu du scénario, on retrouve notre fidèle Avatar, fidèle à ses habitudes en train de glander sur Terre et à jouer à Ultima 7 (le si tu n’as toujours pas compris que l’Avatar est censé te représenter je ne peux plus rien pour toi… C’est con pour moi car mon Avatar est une meuf) sur un bon vieil écran Cathodique de l’époque ! Très vite, le nouveau grand méchant de la trilogie, le Gardien fait apparaitre sa sale trogne sur notre écran pour nous narguer en nous expliquant grosso merdo qu’il va essayer de faire comme les trois autres trous du cul de la première trilogie, contrôler le monde de Britannia. Quelqu'un l’a prévenu ce Gardien que c’est l’Avatar qui a déjà fumé le cul des trois grand méchant principal, et que c’est clairement pas le genre de meuf qu’il faut faire chier car tu risques de te faire chauffé le fion à coup de blaster du futur (ici pas de Blaster mais une houe de la destruction)? Visiblement non, mais il va vite comprendre ce que c’est d’interrompre une partie d’Ultima à un Retro Gamer énervé. Juste après ça, une Moongate apparait de nouveau dans le jardin de l’Avatar, elle saute dedans et c’est reparti pour Britannia, AGAIN !!

Et si c’est le retour d’un grand méchant, il ne faut pas croire que la saga tombe en panne d’inspirations après les trois précédents jeux sans ennemi principal, là aussi la trame scénaristique va faire fort dans son traitement. Déjà cette fois-ci le temps entre les deux venus de l’Avatar est plutôt longue, voyez plutôt, cela fait 200 ans que l’Avatar n’a pas mis les pieds à Britannia avec Ultima 6, est beaucoup de chose ont changé entre temps. La religion de l’Avatar existe toujours, mais elle est grandement tombée en désuétude, les Shrines sont pour la plupart tombé en ruine, les vertus sont oubliées, même le Codex, (qui à était l’origine d’un grand massacre avec le peuple gargouilles je le rappelle) pourri dans le vide, les lentilles prenant la poussière dans un musée. Lord British aussi n’est plus qu’un vieux crouton, il ne sort plus son gros cul de monarque impotent de son château et laisse mourir indirectement tout ce qu’on à construit dans l’épisode 4. De l’eau à coulé sous les ponts donc, et on constate aussi qu’un nouvel institut, la confrérie, est devenue un peu la nouvelle ‘religion’ à la mode, qui petit à petit a fait tomber l’Avatar dans l’oubli, devenant qu’une légende n’ayant certainement jamais existé.

Triste pour nous donc, fini les privilèges comme pouvoir couper les files d’attentes aux bains de Bucanner Den, nous sommes plus qu’une relique d’un temps bien ancien, oublié, devenu un personnage de récits anciens qui n’a probablement jamais existé ! Autant dire que Jill mon Avatar commence à en avoir sacrément ras le cul de tous ces ploucs de Britannia et ne va plus revenir si ça continue. Bah quoi c’est vrai, depuis le 4 ou elle est censée être une déesse et après avoir sauvé leurs mondes déjà trois fois, elle a toujours été accueilli comme de la merde ! Dans le 5 je rappelle tout de même qu’on ce fait arrêter et presque tuer par les Nazgûls dès notre arrivé, pareil dans le 6 ou dès notre arrivée des connards de gargouilles veulent nous planter, puis là on me dit que je suis qu’une légende et que je peux retourner allez me faire foutre. Bande de petits ingrats !

Exult, un indispensable pour le confort de jeu

Mais on à toutefois étais appelé à Britannia pour une raison (quelqu’un est bien à l’origine de la Moongate !), et sous ces airs de paisible apparence, on se doutera que quelque chose se trame en Britannia, et que la confrérie semble loin d’être clair dans son jeu. Et si les méchants des trois premiers épisodes était basique au possible, ce n’est clairement pas le cas ici, nos nombreux ennemis profitent d’un excellent traitement, au-dessus des autres RPG, encore une fois de plus. Très vite on va haïr cette confrérie, qui est clairement une critique envers les scientologues de notre monde véritable, donc pas la peine de vous faire un dessin sur comment cette organisation gère ses ‘fidèles’… On se rendra aussi vite compte que de nombreux événements louches tourne autour de cette confrérie, et que ce mystérieux Gardien est loin d’être innocent dans toute cette histoire.

C’est donc une fois de plus une très grande réussite pour le scénario de cette épisode 7, l’intrigue est plus que jamais passionnante, et pouvoir de nouveau redécouvrir Britannia avec ses nouveaux graphismes moderne très proche d’un ressentit à la Baldur’s Gate en fond un jeu bien plus accessible, même une excellente porte d’entrée pour ceux qui découvre la série. D’ailleurs le manuel est toujours aussi excellent et immersif, avec tout une première partie écrite directement par Baltin le leader de la confrérie, nous permettant de nous informer à travers son point de vue particulier des nombreux changements à Britannia, une idée géniale.

La musique de Nastasia putain !

Si on commence l’aventure confiné dans la ville de Trinsic le temps de résoudre un double meurtre particulièrement atroce (le ton sur la fausse harmonie de Britannia est donné !), on est très vite à nouveau libre de nos mouvements dans ce gigantesque monde de Britannia ! Et quelle pied putain de redécouvrir encore ce monde qu’on connait pourtant par cœur depuis le quatrième épisode, mais qu’on ne se lasse pas retrouver après chaque évolution graphique ! SI le monde à prit beaucoup de couleurs grâce aux nouveaux graphismes du jeu, ce n’est pas le cas par exemple de Skarae Brae qui n'est plus que cendre (fait chier, c’était mon ancienne ville de départ dans le 4 :’( ). On pourra noter aussi pas mal de changement, comme l’ancien château de l’enculé de Blackthorn qui s’est fait démanteler et dont l’ile sert désormais de terre d’accueil pour les gargouilles, qui d’ailleurs subit un certain racisme de la part des humains (ont nous vol nos travails !).

Bref, tout ce petit monde à bien évolué, c’est un régal de chaque instant de constater tous ces petits changements, mais aussi de retrouver un nombre innombrable de réf aux anciens jeux, ce qui contribue à garantir une cohérence à cette Saga toujours jamais vu aujourd’hui encore. J’en veux pour preuve la petite souris du 6 qui s’occupe désormais des enfants du château, la rune de Trinsic soi-disant volé à l’époque, avec le piédestal toujours la au centre de la ville, vide désormais, et tout un tas d’autres référence dans le genre que je vous laisse découvrir, mais quel plaisir d'avoir toujours une telle continuité.

Tu devrais reconnaitre l'ile !

Cet épisode améliore encore plus le système de dialogue et de quêtes, bien que la saga étais déjà au-dessus du lot à l’époque sur ces aspects, là on est désormais dans quelques choses de déjà bien plus moderne et proche des codes de nos RPG actuelle (d’un autre coté les Ultima ont tout inventé j’ai l’impression !). Le système de dialogue et d’enquête est plus que jamais passionnant, fini définitivement le système de mot clé à découvrir, maintenant tu as une liste des sujets possible et c’est tout, impossible désormais de cours circuiter des quêtes en sortant des mots clés qu’on n’est pas censé connaitre. Bon il reste toutefois un vestige, dans nos choix de dialogue il reste toujours le ‘Name’ et ‘Job’ en hommage, même si cela rend parfois notre Avatar un peu con quand le type c’est pourtant présenté juste avant !

Et plus que jamais le monde est vivant grâce à tous les PNJ qui réagissent aux événements, nous informe, ou tout simplement aime discuter de la pluie et le beau temps, ce qui permet de découvrir pour chacun leurs propres personnalités et pleins de petits détails, important ou non. C’était une grande époque pour les RPG, ou le moindre marchant d’armes basique va ici te parler de sa fille, de ce qu’il pense de la confrérie, te demander si tu veux travailler avec lui pour te faire un peu de thunes, c’est immersif au possible et bien des marchands actuels dans les jeux qui ouvrent qu’une simple fenêtre d’achat/vente… Encore plus avec cette version FR qui améliore tellement le confort de jeu ! Certains personnages sont vraiment sympas, on retrouve par exemple le bon vieux Smith le cheval, toujours aussi con avec son indice périmé datant du jeu précédent, le fou et sa redoutable devinette, ou encore cette étrange mais incroyable renard à Moonglow qui se fou ouvertement de ta gueule cte bâtard de goupil (genre il dit que je pus de la gueule, mais vraiment, c’est vraiment écrit ça dans le jeu !!). Bref, c’est profond, il y a de l’intrigue, c’et vivant, parfois drôle, parfois triste, le jeu à atteint la perfection et la maturité avec son système de dialogue dans cet épisode, aucun autre de la série ne fera aussi bien par la suite.

En quête de la perfection

La quête principale est d’ailleurs un régal à suivre, révolu est l’époque ou on te faisait suivre bêtement une quête redondante dans toutes les villes à collecter X bidules. Ici toute la quête principale est une véritable enquête, ça commence avec le meurtre de Trinsic, puis très vite le jeu nous donne plusieurs pistes, libre à nous de parcourir la quête principale dans l’ordre que l’on souhaite, il faudra cependant tout accomplir pour accéder à l’ultime donjon et avoir les clés pour mettre fin au complot qui se trame. Certains passages de la quête principales sont géniaux, comme toutes la partie à Skarae Brae ou on devra lever la malédiction d’un puissant mage possédé qui empêche les esprits des anciens habitants de partir en paix. Souvent moqué, c’est vrai que parfois la quête principal part un peu en couille avec des mini-quêtes imbriqué dans des mini-quêtes, le quête pour juste pouvoir rentrer en contact avec le maitre du temps en est limite absurde tellement tu dois faire le tour de la planète ! Mais bon, ça fait partie du charme du jeu, pour ma part j’ai adoré et vous n’aurez aucun problème si comme pour les anciens épisodes vous notez tout, chose grandement simplifié grâce à l’arrivé d’un journal de quête à remplir directement en jeu, top !

On a mêmes droit à de véritables variantes pour accomplir des objectifs, comme s’infiltrer et faire partie des sciento… pardon de la confrérie. Rejoindre ces fils de pute peut avoir ces avantages, même si vos compagnons désapprouvent, ils ne connaissent pas le bon vieil adage ‘Connais ton ennemi et connais-toi toi-même’. D’ailleurs petits hors sujet, mais la relation était toujours aussi conflictuelle entre EA et Richard Garriot qui devait tellement les détesté ! On sera tout de même amené à poursuivre durant toute l’aventure deux membres de la confrérie, Elizabeth et Ahbraham, ce qui fait EA si on prend les initiales de leurs noms… Pareil, il faudrait durant l’aventure détruire 3 générateurs qui sont à l’origine des nombreux maux de Britannia inexpliqué… Générateurs qui reproduit les trois icones de l’ancien logo d’EA (un carré, rond et triangle) ! Putain, encore un coup de génie de Richard Garriot en plus de sa série, prévenir déjà en 90 à travers ses jeux le fait que EA ne sont que des putes avides de fric qui détruit même les plus grandes sagas qu’ils rachètent (cet avertissement ne sera hélas pas entendu par Bioware…).

Les dialogues font un grand bond en avant

On peut profiter aussi de nombreuses quêtes secondaires, une vraie grande nouveauté dans la série et là aussi encore une grande avancé dans le monde des RPG. Et ce n’est plus les simples petites intrigues très superficielles sans conséquence du 6 genre qui a baisé la femme du tavernier de Jhelom (putain comment j’ai sauvé la mise de Dupré ce jour-là). Là c’est des vraies intrigues et mêmes si elles n’ont aucune récompense, sont passionnante à suivre. Il y a par exemple toute cette histoire avec le constructeur de bateau de Minoc, auquel la ville veut faire une statue en son honneur (poussé grandement par la confrérie car le constructeur est un membre). On pourra creuser un peu, et on pourra se rendre compte de détails pas joli/joli, jusqu’à même provoquer le suicide du constructeur quand on le mettra le nez dans sa merde. C’est souvent passionnant à suivre et permet de changer d’air durant la quête principal. Surtout la quête de Nastasia, elle est basique en soi mais dieu que j’adore la musique qui se déclenche quand on lui parle (que j’écoutera plus tard en boucle dans une auberge de Serpent Isle !) ! D’ailleurs petit point sur les musiques, elles sont excellentes, on retrouve les classiques comme ‘Stone’, mais aussi de nombreuses bien sympa, rien que celle du menu principal me rend bien nostalgique quand je l’entends (mes premiers gros jeux rétro que voulait vous).

De Avatar dieu d’un peuple à boulanger

Ce qui fait aussi le charme de notre chère Britannia depuis le quatrième épisode, c’est aussi l’aspect très ouvert de ce monde. On peut toujours allez ou on veut, faire dans l’ordre que l’on souhaite les quêtes, ou tout simplement prendre plaisir à explorer ! Et ça n’a jamais été aussi vrai que dans ce septième épisode, avec un tel confort de jeu. Entre redécouvrir les anciennes zones, refaire les vieux donjons et trouver les nouveautés, on ne s’ennuie pas. Le jeu récompense d’ailleurs toujours autant notre curiosité, comme cette tour de mage perdu dans une forêt qui est une véritable caverne d’Alibaba pour lanceurs de sorts. J’ai aussi en exemple cette incroyable houe de la destruction (oui), un gag entre développeur durant la création du sixième épisode qui est récupérable directement ici, surpuissante mais faut la mériter ! On trouvera même de nombreux petits secrets, comme ce vaisseau de l’espace posé dans un champ de Britain, venant des Wing Commander (les plus fous feront le lien avec les vaisseaux spatial d’Ultima 1… Oui, c’était tout de même un putain de n’importe quoi les début de la série !).

On pourra aussi explorer les nombreux donjons qu’on connait si bien ! Peu d’entre eux sont obligatoire pour la quête principale, mais je vous recommande de tous les faire quand même, ceux-ci sont court à faire et vraiment intéressant, et on y trouve de très nombreux trésors. Beaucoup reprennent leurs identité des anciens épisodes, comme le donjon prison, celui avec tous les dragons. D’autres seront indispensable car ils abriteront les puissants générateurs fait de pierre noire, un des objectifs de notre quête principal. La liberté et donc toujours aussi grande, et le plaisir de découverte et d’exploration est ici pour moi encore plus grand avec ce Gameplay remis au gout du jour, encore plus bac à sable qu’avant. Puis on se déplace avec toujours autant d’aisance qu’avant, la pierre de lune est toujours présente même s’il faudra ressortir ses notes d’Ultima 6 pour se rappeler les destinations ! Sinon on retrouvera aussi un précieux ami bleu de l’épisode 5 si on suit certains indices, et dieu que l’exploration est un régal avec !

Des découvertes originales vous attendent dans certains donjons!

Au rayon des nouveautés, on pourra dorénavant empiler les objets comme les caisses pour en faire un escalier pour parfois atteindre des hauteurs. D’ailleurs il existe un secret pour accéder à une salle des développeurs en allant sur le toit d’une maison, ce qui permet en autre de finir le jeu directement ! Ahh cela me rappelle de bons souvenirs, notamment sur Oblivion ou je faisais pareil mais avec des pinceaux pour atteindre le toit d’une tour et enclencher le combat final… Sauf que la Ultima 7 était sorti en 1992 et avait déjà inventé ça ! Sinon il est aussi possible de faire des interactions avec de nombreux éléments, comme la possibilité d’aider un boulanger à faire son pain, une femme à faire de la couture pour se faire un peu de fric. Ce n’est pas grand-chose, mais ça compte ce genre de petites interactions, c’est tellement important ce genre de petit détail pour l’immersion, et Ultima 7 fait très fort sur ce point, ou il a même quasiment jamais étais égalé, encore aujourd’hui.

Et sinon j’avais dit au début que les vertus était tombé dans l’oubli, et que ça fait plaisir à mon héroïne (ancienne voleuse dans la première trilogie), comme pour l’épisode 6 je ne me suis pas privé ! Bon cette fois la banque de Britain est bien trop sécurisée pour que je retourne le cambrioler, mais ça ne m’a pas empêché de voler dans toutes les maisons, il y a désormais quasiment plus aucune conséquence à nos actions. Au pire un PNJ vient nous gronder et nous coller temporairement ou un garde viens nous sermonner, mais ça s’arrête là. Mon Avatar a d’ailleurs totalement basculé du côté obscur des vertus quand je suis allé aux putes à Buccaneer's Den… hum, toutefois je préfère les prostitués de Fallout 2, car j'aime bien les délires avec les chèvres… bon pas grave… Le jeu à quand même un petit bug, car quand tu manges de la bouffe qui se situe à l’écran, même celle lâchés par des monstres, tout tes compagnons te réprimandent et peuvent même quitter le groupe, car pour eux c’est du vol ! Donc voler toute la nourriture et la thune d’un pauvre paysan c’est OK, mais par contre bouffer le butin d’un ogre sanguinaire, là tu vas un peu trop loin Avatar ! Un peu con, mais j’ai bien rigolé quand j’étais au fin fond d’une forêt et qu’un garde de Britain c’est pointé pour me jeter en prison après avoir mangé un poulet appartenant à un monstre tué !

Un système de combat sur le déclin

Pour finir, permettez que nous fassions le point sur le système de combat. Et là on va pointer du doigt finalement le seul défaut du jeu. Ce n’est pas une surprise, depuis l’épisode 4 on peut se rendre compte que petit à petit la saga se dirige de plus en plus vers un jeu qui ce centre sur son système de dialogues et d’enquête aux détriments de ces combats. La Saga n’a d’ailleurs jamais véritablement brillé sur cet aspect, même si avec l’épisode 3,4 et 5 il y avait du mieux. Avec le 6, les combats était déjà semi-automatique, c’est désormais totalement automatique, on ne peut maintenant qu’appuyer sur une touche pour que tous nos personnages (Avatar compris) passe en mode combat et bute tout ce qui bouge.

Ce qui rend les combats vraiment pénible et confus, car croyez-moi, même si Exult viens grandement les améliorer avec un système de pause actif/raccourcis pour les sorts/barre de vie en bas de l’écrans de nos persos, ça reste assez merdique. C’est la plupart du temps un gigantesque foutoir à l’écran, on ne peut même pas vraiment dire à nos personnages d’attaquer une cible en priorité (on le peut en théorie avec un double clic mais ça ne marche quasiment jamais), ce qui engendre beaucoup de problème. Par exemple un putain de dragon est face à toi et bousille ton équipe à coup de boule de feu, tu active donc le mode combat pour te défendre… Hum ok cool ta vie, mais avec l'Avatar on va plutôt aller attaquer ce loup inoffensif trois salle plus loin qu’on ne peut pas atteindre (entend par là, ‘on va se planter comme des cons face à un mur’), c’est LUI le vrai danger tu comprends ! ça va vous gavé comme jamais ce genre de problème, pareil parfois tu as des ennemis à terre que tes persos ne veulent pas achever, ce qui te bloque en mode combat ou tes persos se déplace à deux à l’heure, un supplice. Et quand tu combine tout ça au fait que les ennemis respawn H24 comme dans le 6 dès que tu t’éloignes un peu, certaines phases de jeu peut vraiment tourner à la limite de l’insupportable.

Le système de combat est des plus bancal.

Cela engendre donc plusieurs problèmes ailleurs dans le jeu car toutes les composantes d’un RPG sont essentiel pour obtenir un jeu parfait. Sans bon système de combat, aucune raison de se faire chier à s’équiper et à dépenser beaucoup d’argent en armures/armes et sorts. Il y a donc tout l’aspect gestion d’argent si brillamment équilibré dans le 5 et 6 qui tombe à l’eau (je me suis retrouvé vite avec plusieurs milliers de pièces d’or qui n’ont jamais vraiment eu d’intérêt). Pareil avec la gestion des compagnons, à part le bon vieux trio Iolo, Dupre et Shamino, on n’est jamais poussé à chercher d’autres personnages, les combats étant en général très simple (encore heureux vu qu’on contrôle rien). On s’intéresse peu aussi à ce nouveau système d’entrainement pour augmenter ces stats, on est tellement fort de base, on n’a pas besoin de trop réfléchir sur comment augmenter nos persos. C’est donc dommage que le système de combat c’est autant appauvri au fil des jeux, j’aimais bien l’aspect tactique des anciens opus, mais bon, c’est définitivement fini pour la série désormais et faut se faire une raison.

Sinon il existe aussi toujours le système de magie, qui reprend grandement celui déjà en place dans Ultima 6, avec un livre de sort accompagné de nos bons vieux ingrédients. C’est sympa mais avec ce système de combat bancal, loin est l’époque où on attendait avec plaisir les prochains niveaux pour apprendre des sorts puissants qui peuvent débloquer des situations. Ici on se limitera aux sorts utilitaires comme la lumière, la création de la nourriture ( qui est définitivement moins pénible qu’avant), la télékinésies ou encore le verrou magique. Même la destruction de champs magiques et l’explosion n’a plus vraiment d’utilités, on s’amusera toutefois toujours avec le bon vieux sort Armageddon, toujours aussi absurde et qui donne lieu à deux dialogues bien marrant avec Lord British et Baltin ! J’aime bien aussi le sort qui fait danser tout le monde à l’écran, bien WTF dans son genre ! Mais à part ça, on n’utilisera quasiment jamais la magie, dommage la aussi.

Et voilà, on arrive à la fin de ma critique, et j’en profite pour vous signaler que j’arrête ici mes sections guide/soluce pour les jeux Ultima. Pas par flemme car j’aimais beaucoup faire ça pour apporter du contenu FR sur la toile, mais tout simplement car ce n’est plus nécessaire ici. Ultima 7 étant bien plus moderne que les précédents, il se joue tout à la souris quasiment (c’est surtout Exult qui ramène un tas de raccourcies très utile affichable avec H), donc plus besoin d’expliquer les touches. Pareil pour les objets, tout est parfaitement compréhensible, pareil pour la magie, il y a tout ce qui faut dans le livret en FR parfaitement détaillé. Idem pour la création de perso ou je vous aidé avant, la maintenant on choisit plus qu’un nom, le sexe et le portrait puis c’est parti ! Et pour tout la section guide du jeu, je trouve que le jeu n’a quasiment plus besoin d’aide, vous devrez vous en sortir seul quasiment sans problème si vous noter tout comme il faut, c’est comme un Baldur’s Gate désormais dans le ressentit. Puis au cas où, un gars a déjà fait un petit guide excellent en FR sur le net, je suis tombé dessus il y a peu. Donc à partir de cette Ultima 7, je vous laisse vous débrouillez, mais tout se passera parfaitement bien je n’en doute pas !


Encore un chef- d’œuvre signé Richard Garriot, avec sa merveilleuse saga du RPG qui est un immanquable pour tout amateur de RPG, et même Retro Gamer. Et même si je ne donnerais pas la note parfaite à cet opus (contrairement à l’épisode 5 et 6) à cause de son système de combat vraiment pas ouf, si toutefois je devais faire découvrir la saga à quelqu’un, c’est clairement cet épisode que je recommanderais, tant c’est le plus moderne et le plus accessible. Mais l’aventure avec ce septième épisode n’est pas pour autant finie, car je vous donne rendez-vous sur mes prochaines critiques du DLC de ce jeu (je sais que les DLC n’existais pas à l’époque mais tu comprendras) et surtout sur la partie 2 exceptionnel, qui est un add on/extension de très grande qualité lui aussi !

9/10

visage du gardien de Ultima 7

Dans mon Royaume de Britannia, rares sont les jeux d'une si grande qualité !
Les jeux ayant cette note font partie des préférés du créateur du site (on le surnomme le Gardien, entre nous au château haha...) !
Moi, Lord British, j'ordonne qu'on conserve ce jeu au musée de Britain, parmi les plus grandes reliques du pays !