BioShock Infinite : Tombeau sous-marin, Épisode 2 (Extension)
Un mélange des genres auquel je ne m'attendais pas
Genre : FPS / Année de sortie : 2014
Publié il y a 10 mois
Suite de la première partie, pour toujours se retrouver dans Rapture. Et si la surprise du retour dans notre bonne vieille cité sous-marine est passée, cette deuxième partie conserve encore quelques idées pour nous surprendre malgré tout...
Sommaire de la série Bioshock
  ----- Tombeau sous-marin, Épisode 2 (8/10)
Suite directe de la première partie, nous poursuivons cette aventure avec, pour la première fois, le contrôle d'un personnage féminin, et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit d'Elizabeth ! De quoi promettre des choses excitantes avec les failles qu'elle peut ouvrir.... Ah, elle ne peut plus ? Bien, pas grave, le créateur de la série a travaillé sur Thief, un grand jeu d'infiltration, on peut lui rendre hommage en y ajoutant toute une couche de gameplay furtif inédit avec une arbalète !
Cette suite a donc de quoi surprendre ! Déjà rien qu'avec l'introduction, prenant place dans un Paris fantasmé d'Elizabeth (trop fantasmé même si on le compare à celui d'aujourd'hui !), qui est un régal visuel, de mise en scène et sonore (avec la musique "La vie en rose" qui évolue au fil de notre progression), avant de retourner dans la réalité et la crasse de Rapture. Mais j'ai adoré ce passage court dans Paris tout de même, on y était bien, tout le monde y mangeait des croissants, il y avait des bouteilles de pinot noir partout, ça c'est ce qu'on aime !
De retour à Rapture, il faudra réussir à faire sortir Elizabeth de ce guêpier (pour rappel, on est toujours enfermé dans la zone de quarantaine, isolé du reste de Rapture), tout en essayant de sauver la petite sœur de la première partie, détenue par ce bon vieux Atlas, qui sera omniprésent dans ce DLC. Et tout comme pour la première partie, c'est un festival de fan service, notamment avec les personnages d'Atlas et Suchong, qui seront omniprésents ici. Toujours un régal donc, surtout qu'on sera amené à voyager dans les dimensions pour faire un détour à Columbia, pour un peu plus de variété bienvenue dans les décors. La mise en scène sera aussi du voyage, me laissant vraiment bouche bée en sachant que c'est un simple petit DLC, tant une certaine cinématique impliquant Atlas vers la fin du DLC m'a scotché (j'en ai même fait un petit cauchemar le soir même, véridique putain, je m'en souviens encore !).
Je me suis donc toujours autant plu à suivre l'histoire de cette suite, qui prend le parti pris de terminer de tisser les liens entre les deux mondes, tout en nous montrant l'influence importante des actions d'Elizabeth, qui petit à petit, va créer à elle seule toutes les fondations de la trame narrative qui vont amener au premier jeu de la saga. C'est génial de découvrir toutes ces ramifications expliquées entre les deux univers, même jusqu'au 'limite' grotesque parfois, tant Elizabeth semble être la cause de tout. Mais rien à foutre, quel plaisir, je ne spoilerai rien une fois de plus, mais toutes ces révélations vont nous marquer, et le retour à Columbia pour un peu aussi étoffer cet univers mis trop de côté est des plus plaisant. Juste dommage, il semblerait que l'épisode deux de la série soit totalement boudé (je crois que c'était une équipe B qui a fait ce jeu à l'époque) à tel point qu'on n'entend jamais parler d'aucun des persos de ce jeu, c'est dommage. Pire encore, des explications faites dans l'épisode deux sont même contredites ici, avec par exemple l'origine du lien entre les protecteurs et les petites sœurs, qui change totalement avec ce DLC, dommage, car ça apporte une grosse incohérence qui aurait pu être pourtant facilement évitée.
Sinon, pour le gameplay, le DLC prend l'excellente idée d'opter pour un gameplay d'infiltration, en mettant en avant le côté vulnérable d'Elizabeth. On se retrouve donc avec une bonne vieille arbalète ET ses différentes flèches aux divers effets non létaux, en plus de nouveaux plasmides parfaitement adaptés à ce nouveau gameplay, comme un permettant de devenir invisible contre de l'adam. Je vous recommande de faire comme moi, et de jouer avec la difficulté 1998 (année de sortie de Thief), qui nous empêche de tuer qui que ce soit, pour un pur gameplay pacifiste avec des faux airs de Dishonored, c'est top ! Les niveaux, tout comme pour le premier DLC, sont là aussi assez ouverts dans la partie Rapture, invitant une fois de plus à se perdre afin de récolter diverses améliorations (tellement fumé le plasmide d'invisibilité à fond que je vous recommande de ne pas trop en abuser !). J'ai même trouvé le jeu un peu plus long, me laissant bien moins sur ma faim que pour la précédente partie terriblement courte. Ici, c'est pile poil ce qu'il faut, car plus long, avec le manque de profondeur du gameplay, ça aurait pu être lassant sans nouvelles idées.
Alors bien sûr, le gameplay est loin d'être aussi évolué que les pointures du genre, mais j'ai trouvé qu'il fonctionne très bien, et avoir de l'infiltration avec une Elizabeth si vulnérable dans un endroit aussi hostile qu'un Rapture glauque rempli de plasmides, ça fonctionne tellement bien niveau ambiance. Il faut tout de même souligner que c'est un petit DLC, et qu'avoir autant de taf fait dessus (on passe tout de même à un tout nouveau gameplay), c'est impressionnant. Surtout que le passage à Columbia permet de parfaitement varier les plaisirs avec un autre décor et d'autres ennemis bienvenus. Je me suis clairement bien amusé, et pour moi qui joue toujours assassin/furtif dans les RPG, autant dire que cette petite surprise m'a fait son petit effet dans mon slip kangourou.
Cette fois-ci, c'est la vraie fin pour Bioshock Infinite, et on peut dire qu'à la fin de ce DLC, la boucle est ainsi bouclée. Une excellente surprise avec ces deux DLC, qui bien qu'ils souffrent tous deux de leurs formats très courts pour véritablement marquer les esprits, ravi de constater qu'on ne s'est pas foutu de notre gueule pour le coup. J'ai passé un excellent dernier moment en compagnie d'une Elizabeth se faufilant dans les 'trous à petites sœurs' de Rapture, c'était inattendu, et une excellente note finale.
8/10
Un jeu formidable
qui m'inspire, j'en ai d'ailleurs écrit une chanson
épique que je chante parfois à la taverne de Jhelom
!
Bien que le créateur de ce site (qui semblerait
venir du même monde que l'Avatar d'après les
légendes) ne place pas ce jeu parmi ses plus grands
coups de cœur, il y a tout de même passé un
excellent moment !
Au passage, êtes-vous au courant que j'ouvre une
nouvelle boutique d'archeries à Buccaneer's Den, en
face des bains ?