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SKORN OF BANANA



Sommaire de la série Bioshock


BioShock (8/10)









BioShock

Critique qui ne sert à rien car tout le monde connaît le jeu par cœur.

Genre : FPS / Année de sortie : 2007

Publié il y a un an


Je garde mon habitude d'écrire une critique sur chaque jeu que j'ai fait, même si parfois, sur certains jeux aussi populaires que ce Bioshock, je me demande bien ce que je pourrais dire de plus que les 200 critiques déjà écrites sur Sens Critique... Essayons quand même, mais faisons vite, je vous prie.

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Sommaire de la série Bioshock


BioShock (8/10)










J'ai choisi l'impossible, j'ai choisi... Rapture !

Jeu que j'ai déjà fait il y a bien longtemps, j'ai décidé de le relancer il y a peu pour goûter à nouveau aux charmes de l'inégalable Rapture, profitant de cette version "Remastered" traînant dans ma bibliothèque Steam, offerte aux possesseurs du jeu original. Ouais, mettez "Remaster" entre parenthèses, car j'ai bien du mal à voir ce qu'elle apporte, tant mon expérience a été entachée de plusieurs problèmes de qualité de vie, que ce soit les crashs du jeu, les touches qui parfois ne fonctionnent plus (évitez de mettre une touche sur "ver. Maj," un conseil !), les plasmides qui ne restent jamais sur les mêmes touches après un passage à la génotèque, le mixage du son vraiment mauvais... Mouais, franchement, quand je compare avec mes premiers souvenirs de la version originale, je ne vois pas trop l'intérêt !

De retour à la maison !

Mais heureusement, rien de trop grave pour véritablement entacher mon plaisir de redécouvrir à nouveau cette merveilleuse cité de Rapture et ses protagonistes si marquants. Andrew Ryan, Atlas, les Monsieur P, ce sont des personnages qu'on n'oublie pas, même bien des années plus tard. Tout cela, on le doit à une équipe de développement qui avait déjà fait ses preuves avec l'excellente série des deux System Shock. Série que j'ai faite d'ailleurs, et ouais, j'ai même fait le premier en version DOS comme un TRUE GAMER (et putain, faut bien avouer que ça pique au début !) ! Mais ce sont vraiment des jeux incroyables, à qui Bioshock doit tout, que je recommande à tout gamer un peu énervé de faire. Bref, je disais que les développeurs avaient déjà bien peaufiné la formule, notamment avec System Shock 2 qui est très ressemblant à ce Bioshock finalement, qui est une sorte d'aboutissement parfait de leurs systèmes de narration. System Shock 2 avait déjà un peu révolutionné la narration dans un jeu vidéo via la narration environnementale et ses mails à lire, mais comme le jeu n'a pas fait de grands chiffres de vente (la vie est une pute), c'est surtout le populaire Bioshock qui a sublimé la recette et l'a fait connaître au grand public.

Puis, faut bien avouer qu'au niveau de l'ambiance, Bioshock est supérieur en tout point à l'ancienne saga dans l'espace. Andrew Ryan a un charisme et une idéologie forts. Toute l'histoire de cette ville sous-marine crasseuse que l'on va découvrir au fil de l’eau reste encore aujourd'hui l'une des plus fascinantes à suivre grâce à l'excellent talent d'écriture et d'imagination des têtes pensantes du projet. Qui ne nourrit pas le plaisir secret qu'un tel lieu puisse exister pour pouvoir y aller, tant il nous a marqués par son originalité ? Il n'est pas étonnant que Bioshock Infinite ait un peu déçu avec son nouvel environnement, tant l'incroyable Rapture est puissamment ancrée en chacun de nous. Ici, chaque zone a son ambiance et on se plaît à suivre les cassettes audios tout en jouant (l'une des meilleures idées que le jeu à apportées au jeu vidéo) pour suivre des petites histoires annexes, comme celle de Jasmine la danseuse, mère de Jack, qu'on retrouvera assassinée par Ryan au fond d'un bordel miteux. Chaque zone a son ambiance et raconte quelque chose, puis l'idée des petites sœurs et de leurs Monsieur P est tout simplement parfaite, devenant une vraie icône du jeu vidéo. D'ailleurs, j'en profite pour souligner l'excellent travail de la version française, qui, bien qu'elle perde quelques subtilités (je sais qu'il y a un indice subtil dans la VO avec l'accent anglais de Atlas/Fontaine), reste excellente, tant le choix des traductions (Monsieur P) et le doublage sont d'une grande qualité (putain que j'adore la farandole des prix !). Mais merde, fait chier quand même ce mixage audio où on n'entend rien, obligé de mettre les sous-titres pour comprendre parfois, ce n'est pas normal !

Les inoubliable Monsieur P, protecteurs ou encore Gros balourds, je ne sais plus!

Un gameplay toujours aussi convaincant, malgré quelques signes de vieillissement.

Sinon, pour parler un peu de ma redécouverte du jeu, j'ai comme à mon habitude fait le jeu en difficulté max + Vita-chambre désactivée (je suis comme les chrosômes, avec l'accoutumance, il me faut une difficulté toujours plus forte !), et je trouve que même si le gameplay tient toujours la route, il a un peu vieilli, impossible de le nier. Surtout au niveau des gunfights qui manquent un peu de saveur au niveau des sensations, et même certains ennemis sont un peu limites parfois. Je pense en particulier aux protecteurs avec le pistolet à rivet, qui te shootent à l'instant même où tu arrives dans leur champ de vision avec une précision parfaite, impossible de les approcher sans se faire détruire la barre de vie en difficulté élevée, moyen.

Mais heureusement que le jeu reprend encore l'héritage de System Shock 2, avec à nouveau les munitions alternatives et les nombreux plasmides et fortifiants, venant apporter une vaste possibilité d'approches bien fun. Toutes ces approches permettent de varier grandement les situations, surtout avec les combats les plus costauds contre les gros balourds, où en difficulté max, les affronter frontalement se révèle plus être du suicide que du courage. On est poussé à varier nos stratégies, comme en attirant un sous une caméra piratée au préalable, en faisant affronter deux protecteurs (la stratégie la plus satisfaisante !), ou encore en les faisant passer par toute une zone qu'on a bien pris soin de piéger. Clairement, c'est dans ces moments où j'ai le plus kiffé mon Bioshock. Un conseil, pour profiter au mieux du jeu, il faut vraiment le faire dans l'un des deux niveaux de difficulté maximum, on est encore plus immergé dans cet univers incroyable, et on est poussé à exploiter toutes les mécaniques du jeu, ce qui le rend plus intéressant encore.

Aimez mon jeu, je vous prie

Puis le level design, sans être exceptionnel, fait bien le taf, chaque zone est souvent assez vaste avec un point central et des niveaux bien séparés par des écrans de chargement pour ne pas trop se perdre. Aucune fulgurance ni rien de vraiment ingénieux, mais c'est surtout par le travail artistique, la narration environnementale et l'ambiance que les niveaux nous fascinent. Juste dommage pour la deuxième moitié du jeu, un peu plus banale et qui a le malheur de venir après l'une des révélations les plus intelligentes de l'histoire du jeu vidéo. Cette deuxième partie devient plus un enchaînement de niveaux, avec moins d'enjeux, où le scénario a déjà abattu toutes ses meilleures cartes durant son premier acte, dommage. Pareil pour la toute fin, on ressent bien un cahier des charges imposé par l'éditeur, avec ce combat de boss final qui fait un peu tâche et qui n'a rien à voir avec la philosophie du jeu. Puis il y a aussi les deux fins possibles un peu faciles, en décalage complet avec le ton du jeu bien plus réfléchi et moins manichéen. J'ai d'ailleurs appris dans une interview du chef de projet que cette fin est l'un de ses plus grands regrets concernant le jeu, que ce n'était pas une chose souhaitée à la base, mais bon, faut bien faire plaisir aux investisseurs...

D'ailleurs, cette interview, je l'ai eue grâce aux bobines dorées qu'on peut trouver durant l'aventure. Seul véritable ajout de cette version Remaster, j'ai pris un grand plaisir à suivre cette longue série de vidéos nous apprenant tout sur le processus de développement de ce jeu culte, à la manière des bonus dans les premiers God of War. On a même un petit musée avec le concept art et les modèles 3D non utilisés (là aussi, sûrement inspiré du même bonus du premier God of War !) qu'on peut visiter et regarder sous tous les angles. Des petits bonus sympas qui sont toujours bons à prendre, surtout pour un passionné du média comme moi !


Un très grand jeu, qui aura marqué cette génération PS3/360 du jeu vidéo. C'est toujours un plaisir de plonger dans cette aventure pour redécouvrir à nouveau Rapture (la troisième fois pour moi), qui restera l'un des environnements imaginés les plus incroyables de l'histoire du média. Comme les canalisations de Rapture, le jeu a un peu vieilli sur certains aspects, notamment au niveau de la technique, mais rien de suffisant pour briser l'emprise envoûtante que le jeu continuera d'avoir sur moi. Puis si vous voulez corriger tous les petits menus défauts de ce jeu pour en avoir un parfait, je vous invite à faire l'épisode deux !

8/10

visage du gardien de Ultima 7

Un jeu formidable qui m'inspire, j'en ai d'ailleurs écrit une chanson épique que je chante parfois à la taverne de Jhelom !
Bien que le créateur de ce site (qui semblerait venir du même monde que l'Avatar d'après les légendes) ne place pas ce jeu parmi ses plus grands coups de cœur, il y a tout de même passé un excellent moment !
Au passage, êtes-vous au courant que j'ouvre une nouvelle boutique d'archeries à Buccaneer's Den, en face des bains ?