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SKORN OF BANANA



Sommaire de la série God of war




God of War III (8/10)




God of War III

D'accord, il fallait juste un prétexte pour buter tout l'Olympe en fait.

Genre : Beatem up / Année de sortie : 2010

Publié il y a un an


Fin de la première trilogie, qui reprend à l'instant T où le deuxième épisode nous avait abandonnés en plein cœur de l'action sur un suspense insoutenable. Bon, après moi, je m'en fous, j'ai fait tous les jeux à la suite, mais pour ceux qui ont dû attendre deux ans, les pauvres ! Cela dit, ces deux ans ont été mis à contribution pour passer sur la nouvelle génération de console (même si la PS3, c'est du rétro, et oui, ça fait mal d'y penser), afin de profiter de toute sa puissance pour un final des plus grandiose !

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Sommaire de la série God of war




God of War III (8/10)





Bon, je ne résume pas l'histoire, on a l'habitude désormais, Kratos pas content envers Ares dans l'épisode 1, Kratos pas content dans l'épisode 2 MAIS cette fois envers Zeus, puis maintenant Kratos pas content envers tous les dieux, car comme ça on ne se fait plus chier à compter. Cette conclusion de l'odyssée destructrice du divin chauve ne va rien se priver, et on y trouvera toutes les dernières figures emblématiques de la mythologie qui n’ont toujours pas été massacré par Kratos dans la saga. Puis tant pis pour la cohérence, tant la plupart sont introduites à la zeub (oui, encore plus qu'avant), tant cela reste fun et grisant de voir Kratos piétiner et détruire toutes ces gueules divines. Oui, ça, les développeurs l'ont bien compris que c’est ce qu’on aime, et ils y sont allés à fond !

Bah merde, il est où mon bug de la harpie qui chie de l'expérience infinie ?

Enfin, je suis arrivé à ce troisième épisode, qui, avant de commencer la série, était le seul que je connaissais de loin. J'avais toujours cette image en tête des combats titanesques du jeu (oh, si tu savais, mon con), qui repoussaient toutes les limites techniques de l'époque. Eh bien, après avoir fait le jeu, ce n'est pas seulement les limites de l'époque qui ont été repoussées, car même encore aujourd'hui, ça reste d'un tel niveau, putain. Certains combats resteront clairement gravés dans ma mémoire, à commencer par la traditionnelle introduction (une des meilleures du jeu vidéo), qui balance tout le budget avec un combat de boss de folie, cette fois-ci contre Poséidon (mamma mia, la QTE de fin avec les yeux !). Encore un moment d'anthologie, encore plus incroyable que le colosse de Rhodes, tant tout ce combat se déroulant sur le corps de Gaia qui escalade l'Olympe est un défi technique incroyable.

Poséidon, incroyable ce combat !

Mais cette fois, cette intensité ne s'arrête pas là, contrairement aux deux précédents opus dont la pression retombait comme un soufflé durant 10 longues heures après l'introduction. Ici, non, les combats de folie, c'est durant tout le jeu. Que ce soit avec Hadès, merveilleusement animé et mis en scène avec ce jeu de lumière sombre rouge/violet, ou encore l'incroyable combat contre le titan Chronos (oui, celui la même sur lequel on est monté dessus en lâchant des pets de stress dans le premier jeu), les développeurs repoussent sans cesse toutes les limites pour mon plus grand bonheur. Même sur le gore, c'est désormais sans filtre, les yeux de Poséidon qu'on écrase avec nos propres pouces (L3+R3, des génies), la décapitation en gros plan d'Hélios, le broyage de la tête d'Hercule (Ah merde, ce n'est pas un dieu, lui ? Tant pis, je lui éclate la gueule quand même, dans le doute), bordel, ça n'arrête pas. Tout est plus fou, plus grotesque, plus épique, mieux mis en scène. Sur le plan artistique, c'est du grand art.

Le scénario, cela dit, a un peu de mal à retenir notre intérêt. Ce n’est clairement plus pour lui qu’on avance, surtout à partir du moment où l’on a compris que le combat contre Zeus ne sera que pour la fin, et que toute l’aventure sera un prétexte pour faire durer le jeu. Franchement, les péripéties de Kratos qui va aux enfers, remonte dans l’Olympe, redescend, remonte (ah, salut la chaîne géante, toujours là ?!), tout le délire avec Pandore et la boîte qui est si confuse (l’objectif de tout le jeu est de l’ouvrir de nouveau pour retrouver le pouvoir de tuer un dieu afin de vaincre Zeus, alors que tu butes DES DIEUX DURANT TOUT LE JEU BORDEL, ça n’a pas de sens !), Athéna qui part en couille (ouais ouais, t’inquiète, elle n’est plus morte… malheureusement), c’est pas fameux. Même le final, je n’ai pas trouvé ça bien fou, malgré le petit twist sympa avec les maux de la boîte. Je trouve surtout que le jeu met tellement le paquet non-stop que, limite, après tout ce qu’on a vécu, le combat final est un peu fade à côté.

Ahhh Chronos, la aussi, quelle combat !

Le jeu garde la même durée de vie que les précédents, même si je l’ai trouvé un peu plus court que le deuxième. Cette sensation peut être due à cette aventure ultra rythmée, en faisant encore plus l’impasse sur le peu d’exploration que proposaient ses prédécesseurs, et avec des énigmes encore plus expédiées et appauvries de réflexion. J’en veux pour preuve cette caméra parfaitement gérée, se plaçant toujours de telle façon à ce qu'il ne fasse aucun doute sur la direction à suivre. Une bonne chose, certes, mais il est vrai que sur cet aspect "fonce tout droit" dans un jeu couloir qui ne se donne même plus la peine de le maquiller, m’a toutefois un peu déçu. Surtout quand on fait la comparaison avec le deuxième épisode qui parvenait à doser savamment ce mélange entre ses combats et son simple mais très bon level design, ici, on ne retrouve pas cette savante alchimie. Cette simplification des niveaux va même jusqu’à fermer des portes derrière nous, je pense particulièrement au soi-disant "labyrinthe", avec les passages qui se ferment constamment derrière nous, au cas où le joueur se perdra… Tu sais… Dans un labyrinthe… Sérieux, c’est tellement con ! D’ailleurs j’en ai même loupé des coffres que j’avais vus mais que je n’ai jamais pu atteindre, car j’étais parti un peu trop vite du bon côté (le con quoi), du coup, porte fermée derrière moi direct… Un peu de la merde quand même…

Get ready for the next battle

Pour ma part, j'ai comme d'habitude parcouru le jeu deux fois, une fois en difficulté hard et une autre en difficulté maximale. En jouant, j'ai bien remarqué que la difficulté dans sa globalité a baissé d'un cran, et franchement, ce n'est pas si mal ! Car j'étais moyennement enthousiaste à l'idée de revivre une épreuve à la manière des méchants Kratos du premier opus ou d'un délire à la manière du scribe du deuxième, des moments de pure frustration plutôt que de challenge. Ici, à part le combat contre le Cerbère de l'enfer et les deux satyres un peu coriaces (une nouvelle atrocité mal branlée ce combat de merde), si vous avez joué aux autres jeux en difficulté maximale, rien ne sera réellement compliqué. Et ce n'est pas si grave. Même pour moi qui aime la difficulté, je préfère largement ça à certains moments de pétage de plombs que j'ai pu vivre avec les précédents jeux, à cause de leurs manques de finitions sur certains combats devenant épouvantables une fois les curseurs de la difficulté montés au maximum (souvent là d’ailleurs qu’on voit si un beat'em all tient la route).

Le système de combat est sûrement le meilleur de la série. Nous avons maintenant 4 armes, et chacune profite d'un équilibrage parfait. On peut dire qu'il n'y a pas d'armes plus pétées qu'une autre (à la limite, les cestes dans les combats de foule sont assez efficaces). Elles sont toutes sympas et simples à utiliser, nous incitant encore plus à les changer pendant un combat sans avoir à se prendre la tête pour retrouver tel ou tel combo (toutes les armes ont les mêmes touches presque). De plus, chaque pouvoir étant associé à une arme, nous sommes encore plus poussés à changer constamment d'arme, une excellente idée de la part des développeurs. Nous avons maintenant aussi des objets en plus des pouvoirs, qui utilisent une nouvelle barre jaune se rechargeant toute seule, ce qui permet enfin d'utiliser l'arc à l'infini ! Pour les deux autres objets, ils sont tellement inutiles en combat que je ne vais même pas les présenter.

Ahhh puis ce comba... Ah, celui contre Zeus, mouais...

En ce qui concerne les combats en eux-mêmes, on y retrouve toujours autant d’ennemis variés, bien que j’aie éprouvé une certaine déception en découvrant les compositions des vagues d’ennemis un peu plus feignantes, et qu’on retrouve un peu cette paresse du premier jeu. Je veux dire par là que durant les combats, on retrouve moins de mix d’ennemis intéressants comme dans l’épisode 2, ici c’est souvent un combat avec toujours le même type d’ennemis (mon dieu, le combat avec les au moins 6 cyclopes qui se succèdent non-stop). Même dans le combat d’endurance final, ça reste trois pauvres ennemis qui se succèdent sans fin, quand je repense au combat final du deuxième jeu, dans l’escalier avant la troisième sœur, où t’avais quasi tous les ennemis du jeu qui se succédaient en guise de test quasi final, ça le fait un peu mal. Mais bon, dans l’ensemble, ça fonctionne bien et j’ai bien pris mon pied, notamment grâce à l’excellent Gameplay encore plus abouti (les QTE sur le côté pour qu’on puisse regarder l’action, Kratos plus rapide, l’arc infini, …) et aussi grâce à ses boss encore plus fous et originaux, qu’on attend toujours avec impatience, ayant hâte de découvrir le prochain !

Sinon une fois tout ça fini, le jeu déborde une fois de plus d’une générosité rare en ce qui concerne les bonus, avec pas moins de 3 heures de vidéos de Making-of, que j’ai adoré m’enfiler. Ces vidéos couvrent tous les aspects et métiers impliqués dans la création du jeu. Pour une passionnée de jeu vidéo comme moi, c’est un véritable bonheur à regarder et une incroyable mine d’informations, que ce soit sur le jeu (apprendre par exemple que Kratos ne recule jamais durant les cinématiques pour montrer sa détermination) ou sur le média en général (cette vidéo où ils sont fiers de faire un week-end de crunch et où tu les vois dormir devant leurs ordinateurs, clairement une autre époque !). Sinon il reste les traditionnels challenges, 14 cette fois, qui permettent de rallonger encore un peu plus le jeu, toujours sympa, là où aujourd’hui ce genre de contenu serait en DLC direct ! On pourra retrouver un petit clin d’œil au tout premier jeu avec le challenge des vases à péter, ou alors devenir fou sur certains challenges de l’exil, hyper difficiles parfois, qui consistent pour les réussir à plus trouver quel bouton qu’il faut spammer + avoir de la chance, que d’avoir du réel talent. Petit souvenir ému du challenge de l’exil numéro 3, avec la cage de Pandore qu’il faut sauver du feu, qui a buggé à deux reprises sur ma partie car un ennemi a oublié de spawn à la fin, causant la mort de Pandore, YESSS ! Mais sérieusement, je ne vais pas critiquer, avoir tant de contenu bonus gratuitement, c’est clairement exceptionnel, et cela prouve que les développeurs sont pleins d’amour pour nous et ne pensent pas qu’à l’argent !!

Quoi, pardon ? Tu dis que les défis de l’exil sont à la base un DLC et que c’est juste dans la version Remastered qu’ils sont gratuits ? Pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffff…


Excellente conclusion à cette épopée de Kratos, qui si elle ne marque pas sa fin de carrière car elle se poursuit dans le soft reboot, tourne définitivement la page de la mythologie grecque, qui nous a tant fait rêver et voyager. Un excellent jeu qui m’a mis des étoiles dans les yeux grâce à ses combats de boss démesurés et fantastiques, même si je lui préfère toujours aujourd’hui l’épisode 2, qui bien que moins épique et grandiose, reste plus maîtrisé dans ses mécaniques en général.

8/10

visage du gardien de Ultima 7

Un jeu formidable qui m'inspire, j'en ai d'ailleurs écrit une chanson épique que je chante parfois à la taverne de Jhelom !
Bien que le créateur de ce site (qui semblerait venir du même monde que l'Avatar d'après les légendes) ne place pas ce jeu parmi ses plus grands coups de cœur, il y a tout de même passé un excellent moment !
Au passage, êtes-vous au courant que j'ouvre une nouvelle boutique d'archeries à Buccaneer's Den, en face des bains ?