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SKORN OF BANANA



Sommaire de la série Tortue ninja





TMHT IV Turtles in Time (9/10)


TMHT IV Turtles in Time

Laisse-moi deviner, tu es arrivé là après avoir fait Shredder’s Revenge ? Bienvenue au club

Genre : Beatem up / Année de sortie : 1991

Publié il y a un an


Et oui, pour beaucoup de monde, c’est la sortie de l’excellent Shredder’s revenge, véritable lettre d’amours à tous les adorateurs de Beat them all et à la série des tortues ninja qui nous a rappeler et fait ressortir des vieux cartons notre bonne vielle SNES, pour replonger à nouveau dans Turtles in Times, bercé par une douce nostalgie. Alors c’est parti, on ressort une télé cathodique (attention, c’est lourd), on fait bouger pendant 10 minutes le câbles péritel jusqu’à trouver l’angle parfait pour avoir une image à peu près nette et surtout, n’oublier pas de souffler dans la cartouche, et c’est reparti pour un tour ! … Ou sinon tu ne te fais pas chier et tu joues sur émulateur comme tout le monde merde.

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Sommaire de la série Tortue ninja





TMHT IV Turtles in Time (9/10)



Cowabunga le cri, des trentenaires !

Et je tiens à être clair d’emblée, je ne suis pas une de ces personnes qui se complait à rester dans leur nostalgie et à mettre des notes maximales à tout leurs jeux de leurs enfances en commençant leurs critiques par ‘Ahh’ (un gars qui commence sa critique par ‘'Ahh insérez le nom d’un jeu’' ce n’est jamais bon signe, il ne va parlez que de ses souvenirs en mode séance chez le psy, suivez mon instinct), je suis au-dessus de ça moi monsieur. Je refais toujours les jeux avant de mettre une critique, et le refait d’une manière le plus objectif possible, sans me laisser influencer par les émotions, sinon oui, j’ai tellement de souvenir de mon enfance avec ce jeu que ça aurait était 10 direct hein ! Et comme j’aime bien faire les choses, j’ai refait aussi les précédents jeux de la série juste avant, et je vous le dis en toute objectivité, ces bougres de nostalgiques ont ma foi bien raison, ça reste toujours un putain de jeu !

Bon pour le scénario on peut remarquer qu’il y a un peu de relâchement du coté de Shredder, dans le troisième épisode il avait volé un quartier entier de New york (oui), maintenant il se contente juste de voler la statue de la liberté, soit il se dégonfle, soit il sait que dans tous les cas il va se faire botter le cul par les tortues à la fin. On est toujours aussi bien immergé dans l’univers du dessin animé, et on retrouvera comme pour les volets précédents toujours autant de personnages de la série animé. On retrouve d’ailleurs aucun nouveau boss, même le duo de boss venant du deuxième film et super Shredder était déjà présent dans le troisième jeu. Mais le tout est tellement plus beau et proche du rendu dessin-animé grâce à la puissance de la SNES qu’on le pardonne sans problème, et de toute façon tous les principaux personnages sont là. Le seul vrai nouvel ennemi qui apparait sont les pizzas vivantes venant de l’épisode 6 de la saison 2, qu’on trouvera dans le niveau des égouts, hommage à l’épisode.

Sinon passons au principal c’est-à-dire le Gameplay, et là c’est enfin un sans-faute, et Konami à accompli un travail exemplaire ! Fini les boss moyens du deuxième jeu qu’il fallait affronter en spammant l’attaque sauté, fini l’attaque spécial totalement pété du troisième jeu, on à un jeu ou enfin je n’ai plus rien à critiquer sur le Gameplay tellement tout fonctionne à merveille ! On peut toujours choisir parmi les quatre tortues, qui ont des différences encore plus marquées qu’avant. Elles ont désormais toutes leurs propres statistiques et attribut.

Tu la ressent bien la nostalgie la?  

J’ai pour ma part adoré jouer avec Raphael, qui est clairement le plus puissant de tous avec une vélocité et une puissance supérieure aux autres tortues, mais qui en contrepartie à très peu de point vie, ce qui le rend bien tendu à jouer en difficile, mais pas impossible ! sinon pour les fragiles il y a toujours Donatello qui profite de la longue portée procurer par son bâton pour être plus safe, mais dieu qu’il est lent putain. Il y a aussi Michelangelo qui à part avoir beaucoup de vie n’apporte pas grand-chose, et enfin Leonardo qui reste égale à lui-même en restant le perso équilibré du groupe. On retrouve toujours l’attaque spécial unique à chaque personnage qui consomme des PV, mais qui est cependant bien moins abusé qu’avant, et devient un simple coup parmi d’autres, ce qui évite enfin les abus à spammer un simple coup durant tout le jeu.

Merci jeu, je vais pouvoir arrêter de spammer une seule attaque !

Car il y a de très nombreux nouveaux mouvements qui viennent approfondir le Gameplay, à commencer par la nouveauté la plus notable, les prises. Bon, je crois que comme pour beaucoup de mondes à l’époque étant gamin, je n’avais jamais vraiment compris comment faire une prise, ce qui me faisait bien roter du sang avec le combat contre Shredder. Mais je vous apporte maintenant la réponse à un des plus grands secrets de votre enfance : Il suffit finalement de tout simplement foncer dans un ennemi après l’avoir touché (quand il est encore en position ‘je me suis prit un coup’) pour lancer une des nombreuses prises. Chacune à son utilité, on peut balancer notre ennemi vers l’écran avec une animation bien fun, ou encore le balancer à droite et à gauche pour frapper nos adversaires avec (surement le meilleur coup du jeu).

En plus de ça il est toujours possible de sauter en attaquant, et on à même de nouvelles attaques dans les airs, comme celle qui nous fait retomber plus lentement si envoyer au sommet de notre saut. Les attaques standard sur places peuvent enfin se transformer en combo en appuyant plusieurs fois sur la touche au lieu de nous laisser exposer au danger comme avant. On peut aussi courir, et surtout faire des FUCKING dash enfin, dieu que ça fait du bien et apporte du dynamisme au gameplay de pouvoir attaquer en courant ! Bref, tout ça pour dire qu’on prend un plaisir fou à manier notre tortue et qu’encore aujourd’hui le jeu reste toujours aussi fluide et qu’il a particulièrement bien vieillit, ça se joue toujours aussi bien, ce qui est la marque des grands (et vieux) jeux qui sont intemporels.

...Et la tu la ressens toujours pas?

Ce plaisir de jeu, on le doit aussi à une difficulté enfin bien équilibré, avec un jeu qui n’est jamais frustrant, et bien qu’il soit la encore une adaptation d’un jeu arcade, pour la version SNES n’a jamais de moment frustrant et débile qui sont juste là pour nous faire cracher des pièces, un grand plus (car les pièges Dye and Retry est une des choses que je dois le plus détester dans un jeu vidéo !). Pour des gros joueurs comme moi, on pourra même trouver le jeu un chouilla trop simple, mais il existe un mode difficile qui propose un très bon challenge, en plus de modifier certaines séquence/boss pour nous surprendre, ce qui est une chose assez rare dans les jeux.

Big Apple, 3 AM

Les niveaux se parcoure donc avec grand plaisir dans des décors varié, avec même un petit voyage temporel via le portail dimensionnel de la série, dans plusieurs lieux qui feront des clins d’œil à la série comme ce passage dans un monde préhistorique ou on affrontera à la fin un Slash au design venant des comics. Tous les ennemis qu’on affronte durant les niveaux sont bien foutus et il y a toujours une méthode pour les vaincre efficacement, on est plus comme dans les anciens avec des ennemis de merde qui spamment les attaques à distances et nous empêchent de les attaquer en sautant une fois sur deux ! Non à la limite, je me plaindrais juste des ninjas jaunes avec leurs putains de coussin à piques (désolé pour moi ça à toujours était des cousins ce qu’ils lancent !), qui m’ont bien gang bang dans les règles de l’art parfois, ce qui m’a valu d’insulter copieusement deux/trois fois la console, mais bon, la base quoi.

Mais sérieusement, les ennemis sont bien variés et nous forcent à adopter différentes techniques, comme les hommes de pierres ou il faut temporiser pour ne pas foncer dans leurs charges, les ninjas à bouclier qu’il faut attaquer avec un dash ou en projetant un autre ennemi, c’est une grande réussite de ce côté et ça apporte une grande variété pour éviter l’ennui typique ressentit dans ce genre de jeu. On retrouve aussi certains niveaux en scrolling sur des skates, assez simples mais qui apporte une variété bienvenue. Il y a aussi pile poil ce qu’il faut pour se régénérer la vie avec des pizzas en cours de routes, et on peut aussi apprécier l’arrivé d’un power up qui permet temporairement de tout défoncer à l’écran ! On retrouve avec plaisir une forte interactivité avec les décors, avec de nombreux objets à lancé ou à esquivé, comme les attaques laser d’un Krang gigantesque en arrière-plan d’un niveau ! Chaque niveau à ses petites surprises et éléments uniques, ce qui contribue beaucoup au fun du jeu et à éviter l'ennui.

Franchement j'aurais tout essayé !

Les boss quant à eux sont là aussi bien réussi, un peu simple parfois, comme LeatherHead qui est tellement facile à vaincre que ça en devient presque honteux de se faire toucher (d’un autre coté après la difficulté du combat insane contre lui à la limite du bug dans le troisième jeu, bien fait pour sa gueule), mais toujours amusant à combattre, ce qui est pour moi plus important qu’avoir une difficulté débile comme dans certains jeux. Certains boss sont toutefois plus tendus, comme le roi des rats et Slash, mais aucun n’est abusé et il y a toujours des bonnes méthodes pour les vaincre (Contre Slash, faut toujours attaquer par derrière par exemple). Juste un peu déçu du combat final contre Shredder cependant, enfin pardon je veux dire Super Shredder, qui est Super que de nom l’idiot, tellement je l’ai pulvérisé simplement, car il peut faire que des attaques à l’horizontal super simple à éviter !

Le jeu se termine en environ 45 minutes, ce qui est une durée parfaite pour ce genre de Beat them all, car ça permet de se lancer une partie facilement de temps en temps sans trop de risque de ne pas avoir eu temps de la finir (A TAAAAABLE), les niveaux et le gameplay contribue à faire passez ces 45 minutes sans aucun ennuie. La re jouabilité n’est pas non plus en reste, avec pour une fois l’accès à un véritable menu d’options, pour changer la difficulté, le nombres de vies (j’ai pour ma part réussi en mode difficile sans continue avec 3 vie, incline-toi), et même les touches et autres (désactivez moi vite cette course auto du démon). On à même un petit mode contre la montre sur trois épreuves pour varier les plaisirs, et aussi un mode versus entre tortues pour varier un peu de la coop du mode arcade (c’est justifier, les tortues se mettent sur la gueule mais attention, c’est juste pour s’entrainer), de quoi augmenter le contenu sur un jeu qui était déjà excellent sans ça.


J’aime bien dans mes critiques prendre un malin plaisir à aller à contrecourant des joueurs nostalgiques en jugeant plus sévèrement que la moyenne les classiques de l’époques, mais la faut bien l’avouer j’ai beau gratter, je trouve aucun défaut à ce jeu ! Turtles In Times restera un grand classique du genre grâce à son fun et Gameplay excellent, un très grand jeu de la SNES, et le meilleur de la série.

9/10

visage du gardien de Ultima 7

Dans mon Royaume de Britannia, rares sont les jeux d'une si grande qualité !
Les jeux ayant cette note font partie des préférés du créateur du site (on le surnomme le Gardien, entre nous au château haha...) !
Moi, Lord British, j'ordonne qu'on conserve ce jeu au musée de Britain, parmi les plus grandes reliques du pays !