Teenage Mutant Hero Turtles
Pour une fois que la respiration infinie dans un niveau aquatique est justifiée !
Genre : Beatem up / Année de sortie : 1989
Publié il y a un an
El Famoso Torture Ninja, celui dont la réputation n’est plus à faire, surtout avec la vidéo culte du JDG sur ce jeu (surement une de ses plus drôles d’ailleurs). Connu surtout pour sa difficulté redoutable, il est finalement loin d’être aussi compliqué d’un Ninja Gaiden 1 ou même du premier Castlevania selon moi. Ah, et c’est aussi un très bon jeu tout court, alors c’est parti pour redorer un peu le blason de ce titre culte !
Sommaire de la série Tortue ninja
Teenage Mutant Hero Turtles (7/10)
Tortue Mania
Ce n’est pas un hasard si ce jeu est aussi populaire, déjà grâce à ces qualités qu’on verra plus bas, mais aussi surtout grâce au succès phénoménal de la Licence à cette période, avec l’animé sortit deux ans plus tôt. Les tortues ninja sont alors en cette période une véritable poule aux œufs d’or, et tout produits dérivés sortit à cette période pouvait être assuré d’être vendu en grande quantités ! C’est la que débarque notre premier jeu vidéo tortue Ninja sur NES, développé par les maitres de chez Konami qui avait à cette époque pour habitude de faire des putains de jeux avec n’importe quelle licence.
Pour ce qui est de l’univers des tortues Ninja, c’est surtout la saison 1 de l’animé (courte saison de cinq épisodes surtout destinés à promouvoir les jouets avant d’être poursuivit plus tard) qui servira comme base pour le jeu. C’est pourquoi on aura à affronter uniquement Rocksteady, Bebop et Shredder, le reste des persos iconiques de la série comme ceux apparaissant dans Turtle in Times (oui t’inquiète pas, moi aussi j’ai une érection quand je vois le nom de ce jeu) viendront que plus tard. C’est tout de même dommage car il y avait d’autre persos dans la saison 1, on aurait bien aimé affronter ce bon vieux Krang tout de même, ou encore ce pleutre de Baxter (on affrontera cela dit un Mouser géant, un dérivé d’une de ces créations). En guise de soulagement, on pourra cependant affronter directement le Technodrome durant un combat cauchemardesque, qui est heureusement bien plus petit que dans la série !
Quand au Gameplay, tout ceux qui lisent cette critique le connait. On peut incarner les quatre tortues, avec l’originalité de pouvoir changer de personnage n’importe quand durant le jeu. Cette fonctionnalité va faire toute la richesse du titre, car il faudra régulièrement faire tourner nos tortues, ne serait ce que pour en mettre une de côté quand sa vie est basse, ou pour prendre une tortue plus adaptée pour un passage par exemple. A savoir que chaque tortue peut être équipé d’un des 4 objets trouvables en jeu (qui s’utilise comme dans un Ninja Gaiden), cela donne déjà lieu à un Gameplay très intéressant.
Les seuls soucis ici, c’est l’équilibrage entre les personnages. Raphael et Michelangelo sont clairement des bites avec leurs armes à très faibles portées qui ne sont même pas compensé par une grande puissance, ils seront surtout les persos qu’on utilisera pour encaisser les dégâts quand on s’en prendra pleins la gueule, ou pour passer de force, tellement ils sont inefficace. Donc dommage pour toi Raphael, il faudra attendre Turtle in Time (Hummm) pour que tu deviens top tier mon pote ! Leonardo quant à lui et le perso équilibré comme il le sera toujours dans la série et enfin, Donatello est clairement le plus fort et pété de tous, il sera celui que vous utiliserai le plus régulièrement.
Il le doit déjà à ses dégâts bien supérieurs aux autres tortues, et aussi à sont très long bâton qui profite d’une portée abusée (qui touche même un peu derrière lui histoire d’en rajouter), en plus de pouvoir être spammé, le rendant virtuellement invincible contre les ennemis mourant en un coup arrivant face à lui. C’est simple, toutes vos stratégies de jeu, notamment pour vaincre les boss, passeront par l’utilisation de Donatello, que vous conserverez toujours pour tous les moments chauds du jeu.
Sinon pour les sensations de jeu en général, j’ai trouvé que c’était du très bon, on sent que le jeu est arrivé après les grand classique de la NES dont il s’inspire, tellement c’est fluide et propre. Le feeling se situe entre les sensations d’un Castlevania et un Ninja Gaiden, mais en grande partie sans les lourdeurs de ceux-ci. On peut par exemple comme je l’ai dit facilement taper en arrière avec Donatello tout en avançant, c’est rapide, le recul lors des coups est beaucoup moins débile que dans un Castlevania ou encore on a bien plus de vie ce qui permet une bien plus grande marge d’erreurs que dans un Ninja Gaiden (surtout qu’on dispose en tout de 4 personnages). Le jeu conserve toutefois quelques défauts typiques de cette génération, avec toujours ce truc débile des ennemis qui respawn en boucle si on à le malheur de trop reculé (pas au pixel prêt et plus permissif que dans un Ninja Gaiden cela dit), ou encore des boss souvent trop simples qui comme dans Ninja Gaiden (promis j’arrête avec la comparaison), il suffira de bourinner comme un débile pour que ça passe (hormis pour le Technodrome qui est vraiment chaud par contre), même pour le boss final.
Une difficulté bien à l’ancienne
Après attention, ce n’est pas parce que j’ai dit que le jeu était plus simple que ces concurrents et qu’il y a des éléments de Gameplay moins punitifs que ce jeu va être une promenade, non il mérite tout de même sa réputation de briseur de rêve le bougre. Le système de continue est par exemple bien plus punitif que la norme, avec seulement deux Continue avant un Game Over qui te fait retourner à l’écran titre. Le système de vie des tortues est aussi particulier, car si une tortue meure, on ne passe pas directement à la suivante, on est renvoyés au début de la section en cours, et pour peu que ce soit un passage difficile et que nos tortues restantes ont leurs santés déjà bien flinguées, vous serez niquez. Il existe cependant la possibilité de ‘farmer’ des spawn de Pizzas pour remettre tout le monde à fond, encore faut ‘il connaitre leurs positions et ne pas être trop loin. On pourra même sauver dans trois endroits du jeu une tortue perdue, mais là encore il faut connaitre les emplacements.
En vrai, le jeu va surtout être dur tant que vous ne connaissez pas par cœur les niveaux. Cela vous permettra de passer les passages difficiles plus aisément, et aussi surtout de connaitre le bon chemin pour aller droit au but, car on aura à se déplacer sur une carte pour les cinq premiers niveaux, tous remplis de cul-de-sac et de passages inutiles, qui vous feront galérer et perdre de la vie inutilement surtout lors de vos premières parties découvertes. J’ai d’ailleurs bien aimé ces différents passages ou on se déplace sur la carte, je trouve que ça apporte une bonne variété au jeu, et je ne suis pas d’accord avec ceux qui trouvent que c’est mal fait car plusieurs chemins ne mènent à rien. C’est évidemment fait exprès par les développeurs, et j’ai bien aimé chercher par moi-même le chemin le plus optimal, surtout que cela ne généra plus une fois qu’on connait les niveaux.
Le premier niveau est très facile, on se ferra avoir par les premiers pièges du jeu le temps que ça rentre (les véhicules qui nous butte en un coup, on ne se fait pas avoir deux fois !), et on vient vite à bout de Rocksteady et Bebop qui sont tout deux des boss tuto très facile à vaincre, surtout Rocksteady avec la technique abusé qui consiste à taper avec Donatello planqué depuis les caisses à droite.
Le niveau deux est très court et contient le fameux niveau aquatique. Je n’ai pas connu le jeu étant gamin (je suis de 1993, mais pour ma défense j’ai beaucoup joué à un certain Tortue Ninja sur SNES !), donc je n’ai pas pus vraiment comprendre tout le délire à propos de ce niveau qui serait hyper dur selon la communauté. Car en le faisant en étant adulte, il est loin d’être difficile, et si on à un bon stock de vie, c’est même assez simple. Non, la suite est bien plus compliquée, de très loin ! Mais bon, j’imagine que c’est comme pour le temple de l’eau de Zelda, ça a marqué une génération de jeunes joueurs pour qui c’était très difficile, et que comme des moutons, tout le monde dit la même chose désormais, alors que comme je l’ai dit, ce barrage, ce n’est rien du tout comparé au dernier niveau par exemple.
Le niveau trois et surement le plus grand, avec la possibilité bien fan service de conduire la camionnette des Tortue ninja, bien pratique et fun pour tout détruire et broyer nos ennemis façon GTA style. C’est surement le niveau le plus complexe concernant la bonne route à prendre, avec pleins de faux passages, et même cette conasse de April qui nous dit d’aller chercher des cordes pour finir le niveau alors que ce n’est même pas nécessaire ! Il faudra surtout trouver des missiles pour pouvoir détruire plusieurs barrages, jusqu’au la dernière zone du jeu. La difficulté monte donc d’un cran, déjà avec le coté labyrinthique puis aussi avec la dernière section assez dure, qui a la moindre chute dans l’eau nous fait recommencer tout le passage !
Le quatrième niveau est un des plus dur du jeu, c’est là aussi un putain de bordel avec pleins de chemins mais seulement un cul-de-sac, tout le reste c’est plusieurs chemins qui mène au même endroit, donc ça va ! Beaucoup de passage difficile ici, avec notamment des endroits avec du feu qui tue en un coup, et aussi l’affreux double écran avec des piques qui se referme sur nous, qui nous oblige à faire un parcours parfait sous peine de perdre une tortue d’un coup, une horreur ! Par contre le boss est tout pourrit, il suffit juste de rester parfaitement en dessous et de spammer l’attaque haut avec deviner qui…
Le niveau 5 est plutôt court, il faut trouver le Technodrome parmi trois passages sous terrains, le bon étant choisis au hasard, vous allez surement vous régalez à faire des allers-retours pour rien. Cela dit les deux bâtiments sur la carte sont hyper pratique, avec un qui contient des pizzas infinies et une tortue à sauver, quant à l’autre, il permettra de Farmer un des meilleurs objets du jeu (la vague bizarre la), afin de passer sans problème le combat du Technodrome, qui serait quasi impossible sans.
Et enfin le dernier niveau, totalement débile en termes de difficulté, ou on retrouvera le même genre de merde dans le pur style d’un Ninja Gaiden, avec des Spawn abusés d’ennemis, des monstres quasi increvables et qui te détruit sans sourciller toutes ta vie, bref, du classique de cette époque, de la mauvaise difficulté juste pour empêcher le joueur de passer, dommage. Il va falloir connaitre par cœur le niveau (chose tout à fait simpliste quand il s’agit du DERNIER PUTAIN DE NIVEAU), pour espérer pouvoir le passer, comme cette foutue dernière salle des enfers. Je recommande la route du haut pour ma part, bien plus simple (pour info la route du bas tu es obligé de passer sur des piques, des vrai enculés les développeurs !) en plus de contenir une recharge d’objet et une pizza entière. Shredder est quant à lui hyper simple, il suffira de le bloquer dans un coin et de le défoncer à la manière du Link sombre dans Zelda 2 ! Le meilleur perso pour le défoncer est Leonardo, car oui, pour une fois Donatello est un peu trop lent ! On remarquera le petit clin d’œil sympa à l’anime, avec une attaque de Shreder qui utilise le pistolet du dernier épisode de la première saison, qui annule la mutation et fait revenir les Tortues en… bien en des tortues normales !
En vrai, ça va, j’ai trouvé le jeu vraiment plus accessible que d’autres dans le même genre. J’ai pourtant peu utilisé de soluces pour trouver les bons chemins, j’ai surtout fait quelques Checkpoint avec des savestat lors de ma première run pour m’entrainer un peu, mais une fois qu’on connait bien le jeu, peu de passage reste dangereux finalement. J’ai rapidement réussi à finir le jeu sans savestat et aucun Continue avec une bonne stratégie, même si je suis conscient que sans émulateur, la phase d’apprentissage aurait été beaucoup plus longue, sans possibilité de travailler en boucle les points chauds. Mais quoi qu’il en soit, j’ai trouvé le jeu difficile mais pas tant que ça, après c’est peut-être moi qui suis devenu habitué et qui dispose de plus de facilité, j’ai dû faire tous les jeux hardcore de la NES depuis le temps, j’ai développé des connaissances et techniques qui font que je me suis adapté très rapidement.
…
Non, je pense que je suis juste trop fort.
Un autre très bon jeu de la NES, qui contient finalement peu de défaut, et dont j’ai pris beaucoup de plaisir à refaire récemment plusieurs fois, tant le gameplay reste fluide et fun. Quant à la difficulté, si c’est votre premier jeu rétro du genre, vous allez en effet souffrir et roter du sang comme jamais, mais si vous êtes un habitué des Ninja Gaiden et autres jeux de bonhommes dans le même genre, vous avez déjà connu bien pire et vous allez vite vous adaptez, puis surtout beaucoup vous amusez avec ce grand classique !
7/10
Hummm, Papa British m'a permis d'arrêter
l'étude du Codex de la sagesse ultime
(mais qu'est-ce donc que le Codex ?)
pour jouer à ce très bon jeu, et j'ai
bien apprécié...
Pour le créateur du site (mais qu'est-ce
qu'un créateur de site ?), c'est un très
bon jeu, mais il lui manque quelque
chose pour vraiment faire partie des
meilleurs...
Holala, je ne comprends rien à tout ça,
puis de toute façon, il faut que je
retourne à mes devoirs... Hum, c'est
quoi un Paladin ?