The Witcher
L’opus réservé aux vrais sorceleurs de l’école du PC
Genre : CRPG / Année de sortie : 2008
Publié il y a un jour
J’ai déjà parcouru il y a un certain temps toute la saga. C’était génial, j’ai adoré chacun des jeux, et je me suis toujours juré que je l’arpenterai avec plaisir des années plus tard. Aujourd’hui, j’ai pour la première fois (et la dernière sans doute) lu les sept livres de la saga, me permettant enfin de connaître tout l’univers et ses petits détails réservés aux initiés. Donc forcément, j’étais obligé de refaire la trilogie, avec cette fois un œil nouveau sur cet univers fascinant !
Attends, ce n’est pas Ciri normalement l’héroïne dans les bouquins ?
Quel plaisir de retrouver mon bon vieux Gégé dans ce premier Witcher, toujours réservé à l’élite des gamers, c’est-à-dire les joueurs PC. Et oui, aussi étonnant que ça puisse paraître à l’ère des remasters et remakes vendus à plein pot, toujours pas de remaster de celui-ci. À l’heure où j’écris cette critique (2025), un remake a bien été annoncé, mais entre Witcher 4 et Cyberpunk 2 en développement, il ne risque pas d’arriver de si tôt, même si on n’est jamais à l’abri d’un shadow drop, bien évidemment.
On est donc sur un opus résolument PC dans son gameplay et sa philosophie, et ça fait du bien. Je sais que tout le monde ne va pas être d’accord, mais j’adore l’interface de ce jeu, bien plus efficace que celle de Witcher 2, pensée avant tout pour la console. Ici, tout est pensé pour la souris et les raccourcis clavier, et c’est toujours plaisant. Après reste encore le gameplay, qui a sacrément vieilli, c’est sûr, même son de cloche du côté du game design et de ses nombreux aller-retours qui en auront perdu plus d’un. Une autre époque, puis surtout le tout premier jeu d’un studio qui faisait ses débuts, ayant acheté les droits d’une licence peu connue du grand public pour une bouchée de pain.
Mais d’ailleurs, parlons-en de cette licence ! Car le moi d’aujourd’hui a maintenant lu tous les livres, alors qu’est-ce qu’il en pense du scénario de cette première aventure ? Eh bien, je trouve que c’est un sacré foutoir avec plusieurs incohérences ! Et oui, maintenant que je connais toute la saga, je connais tous les personnages : Ciri, Yennefer, Geralt et sa bande ainsi la fin des bouquins aussi. Bref, quand tu connais tout ça, dur de ne pas voir toutes les incohérences dans ce scénario qui reprend la suite des livres de manière assez maladroite. Je sais que tout cela s’explique par le fait que CD Projekt voulait à la base nous faire incarner un autre sorceleur (le fameux Berengard, devenu un personnage secondaire dans le produit final), qui aurait vécu une aventure un peu “remake” des bouquins, à la limite de la fan fiction.
Car oui, au final, Triss n’est nulle autre qu’une Yennefer déguisée (ça se voit tellement dans son caractère, qui correspond à 100 % à la magicienne brune plutôt qu’à la rousse), Alvin, c’est une version au rabais de Ciri (en plus de créer une énorme incohérence en inventant un nouvel enfant au Sang Ancien sortant de nulle part), Talar, c’est Dijkstra version témérienne, sans parler du méchant principal, qui est une copie brute de Vilgefortz, avec exactement les mêmes objectifs. Il y a donc un vrai côté fan fiction avec cette aventure, qui forcément apporte un lot d’incohérences, jamais vraiment expliquées dans les suites, préférant oublier cette première intrigue embarrassante.
Bref, tout ça pour dire que je préférais le scénario quand je ne connaissais pas la saga, car maintenant faut vraiment faire des efforts pour ne pas voir tout ce qui cloche, et pour ne pas percevoir certains personnages de manière négative (Triss qui manipule Geralt en n’évoquant jamais Yennefer, bravo !). D’ailleurs, c’est vraiment absurde : quand tu as lu les bouquins, t’es durant tout le jeu en mode « mais WTF, où sont Ciri et Yennefer bordel ! ». Et ouais, zéro mention de Yennefer, Ciri, un tavernier peut l’évoquer durant une histoire au coin du feu (ce connard de Geralt amnésique ne percutera même pas d’ailleurs), mais c’est tout.
Mais au final, hormis tout ce bordel, si on prend l’histoire indépendamment des bouquins, comme une intrigue isolée, eh bien ça va. Car c’était ça à la base, avant que CD Projekt décide de mettre Geralt en héros principal en cours de développement pour booster les ventes (polonaises du moins). Cette intrigue tient la route, et j’ai finalement pris une nouvelle fois un grand plaisir à la suivre, en saisissant bien mieux les subtilités de cet univers si riche. Bon, l’écriture est ce qu’elle est, elle aussi a pris quelques rides, ce n’est pas toujours très fin, mais l’histoire globale reste plaisante à suivre. Et même si les dialogues sont un peu particuliers parfois, il y a des répliques vraiment géniales, comme celle de Geralt adressée à Adda : « En amour comme à la guerre, il faut baiser les autres », juste incroyable.
Puis merde, quel plaisir aussi d’avoir un jeu intégralement doublé en FR, surtout venant d’un petit studio à cette époque. Certes, les doublages ne font pas partie du haut de gamme, mais c’est un véritable confort, surtout que j’apprécie le doubleur de Geralt dans cet opus. L’intrigue nous fera partir à la recherche du chef de l’organisation de la Salamandre en Téméria, mêlant complots, politique, et personnages déjà vraiment charismatiques. J’ai beaucoup aimé Siegfried, le chevalier de la Rose Ardente, ou encore Jacques, leur leader. Même si les dialogues ne sont pas tous brillamment écrits, les personnages et les intrigues qui les entourent fonctionnent déjà bien à l’époque, et couplés à tous ceux déjà existants dans l’univers de The Witcher que j’aime beaucoup, ça fonctionne. Toujours un plaisir de retrouver Zoltan et Jaskier à la taverne pour boire un verre, par exemple. J’ai même bien aimé le petit twist de fin avec Alvin, c’était bien trouvé. Ça m’a beaucoup fait rire aussi, tous les PNJ qui balancent des petites phrases quand tu passes à côté. Entre le gars qui te sort « Ta mère aime sucer des nains » dans la gratuité la plus totale, le gamin qui te suit partout pour finalement te dire « vous êtes grand et moche », ou encore la pute qui balance « une petite baisse ? », j’ai beaucoup ri de bon cœur.
Bonjour Ingrid, est-ce que tu baises ?
Une des choses que j’aime le plus avec cet opus, et qui est une véritable marque de fabrique de la saga, c’est son atmosphère. Il y a vraiment quelque chose qui se dégage des jeux de la série, surtout avec le premier, qui a vraiment un cachet particulier. Que ce soit en arpentant en long et en large les ruelles crasseuses de Wyzima, son petit village en périphérie, ou encore l’incroyable acte 4 dans un village fermier, il y a vraiment un truc. Aah l’acte 4, qui est comme coupé du temps, mettant un frein brutal à l’intrigue principale, permettant de souffler un bon coup à la campagne avant de conclure l’histoire. Comme pour beaucoup, j’ai adoré ce passage : les musiques, les décors faits de champs dorés à perte de vue, l’intrigue locale simple à base d’un mariage qui impliquera forcément le sorceleur et Jaskier. C’est le passage qui fait le plus “nouvelles des deux premiers livres” de toute la trilogie de jeux, on a vraiment l’impression de vivre une petite extension en dehors du temps, avec son ambiance bien à elle… Vraiment, j’adore ce passage.
Tout le reste de l’aventure, scindé en 5 actes (avec un prologue et un épilogue), a été un vrai plaisir à suivre, chacun ayant son ambiance et son but propre, apportant sans cesse un renouveau. L’acte 1 est celui de la remise en jambes du sorceleur dans un petit village, où on fait nos armes dans une ambiance qui là aussi rappelle délicieusement les meilleurs passages des bouquins. L’acte 2 nous amène à travers Wyzima et ses bas quartiers, dans une véritable enquête à la recherche de la planque et du chef de la Salamandre, dans une série de quêtes non linéaires vraiment prenantes. L’acte 3 étend encore notre aire de jeu en ouvrant l’accès au quartier marchand de la ville, étant le plus centré politique du jeu, il nous forcera à rejoindre une des deux factions… ou pas ! L’acte 4 j’en ai déjà parlé, c’est une parfaite rupture du rythme, mais maîtrisée et placée dans un lieu envoûtant. Enfin l’acte 5, c’est le chaos, et les conséquences de nos choix auront un grand impact ici, dans des lieux où les combats sont à chaque coin de rue. J’adore ce genre de rythme, et on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer durant les 40 heures que prendra l’aventure.
Alors ne pas s’ennuyer, ça dépendra de la tolérance de chacun face à un game design qui a un peu vieilli, il faut bien le reconnaître. Disons qu’il ne faut pas être dérangé par les aller-retour incéssants, qui même pour moi qui suis très tolérant là-dessus (car j’arrive à bien planifier mes quêtes et je profite de l’ambiance), il est vrai que vers la fin de l’acte 3 où ça devient abusé, ouais, moi aussi je tirais un peu la patte. Mouais, le backtracking est poussif, et c’est sans aucun doute l’aspect qui sera le plus retravaillé pour le remake, tant il est un repoussoir pour nombre de joueurs qui ont essayé ce premier opus sur le tard. Pas spécialement un défaut en soi, j’adore ce qu’on appelle le city crawl dans les jeux (parcourir des villes de RPG dans tous les sens jusqu’à les connaître par cœur), ça permet de s’approprier les lieux, mais je fais partie d’une niche, je le sais.
Cela dit, le jeu est suffisamment bien designé pour que ça ne devienne pas ennuyant. On a beaucoup de quêtes secondaires et principales disponibles en même temps au sein d’un même acte, ce qui fait qu’on a toujours quelque chose à faire sur la route, ou à découvrir. J’ai trouvé le jeu brillamment conçu dans son game design pour les quêtes, surtout concernant les principales, parfois liées aux secondaires, avec de nombreuses quêtes reliées entre elles sans qu’on le sache vraiment au début. J’adore ce genre de design, ça me rappelle l’incroyable extension de Divinity 2 Ego Draconis à l’époque, qui était foutrement géniale pour ça justement. L’acte 2 est le plus réussi sur cet aspect, avec son enquête à mener où on peut suspecter quantité de PNJ de la ville, ayant tous leurs propres quêtes, qui s’interconnectent entre elles. On est en quelque sorte pris dans ce tourbillon de quêtes qui s’entremêlent, et si on accroche (ça a clairement été mon cas), c’est addictif au possible, car finir une quête fait très souvent avancer un autre objectif en même temps.
Les quêtes sont de plus variées, si on omet celles de chasse aux monstres. Elles sont en général bien conçues, et parfois vraiment drôles, avec pas mal d’excellentes répliques. J’adore le franc-parler de Zoltan, ce débauché de Jaskier qui veut toujours finir ses soirées aux putes, Talar et son langage fleuri, les personnages ont une vraie gueule quoi. Ce que j’ai pu marrer aussi avec la grand-mère qui vit en dessous de chez Shani : c’est une énorme casse-couilles en termes de gameplay, mais j’ai tellement rigolé avec ses interactions, notamment la toute dernière où Geralt peut sans le vouloir la fait mourir de peur au sens propre !
Aussi, gros big-up à notre bon Gégé qui peut choper un paquet de meufs sans forcer, un tombeur ce sorceleur. Ah tu peux tout baiser ici : une pute des bas quartiers comme une de riche, une elfe, une soldate, magicienne, princesse, même une vampire putain. Tellement que ça en devient absurde, comme pour cette elfe avec qui tu peux parler, où elle t’enseigne vite fait sa langue, et d’un coup les deux baisent, WOW. Avec toutes ces coucheries, j’ai bien été embêté pour la quête où il faut trouver une larme de vierge, tellement j’ai tout sauté à Wyzima. Bon je vous rassure, une fois que je me suis engagé dans une relation avec Triss, j’ai arrêté mes bêtises, mais ce que j’avais comme propositions encore ! Ça ne m’avait pas gêné à l’époque où j’ai fait le jeu pour la première fois, où j’étais encore puceau, mais c’est vrai qu’en y rejouant aujourd’hui, fiou, c’est un peu trop non ?
Autre aspect vraiment sympa concernant la progression en jeu, c’est le système de choix avec gros impact, qui sera repris dans Witcher 2. On sera plusieurs fois amené dans la quête principale à faire de gros choix vraiment difficiles. Car aucun n’est vraiment bon, tout est toujours nuance de gris, comme avec cet acte 1 et sa sorcière qu’on peut sauver d’une foule qui veut la lyncher, sorcière loin d’être blanche comme neige elle aussi. On sera même amené à choisir entre deux factions, voire carrément prendre la voie de la neutralité et ne pas s’impliquer. C’est top, et on ressent réellement l’impact de nos choix dans les trois derniers actes du jeu, surtout dans le 5, qui est le plus influencé. C’est un des plus grands tours de force de ce premier opus, qui, s’il a des défauts dans sa narration, place vraiment les choix au centre du jeu, et ils ont un réel impact. J’ai adoré cet aspect.
Un système de combat atypique mais intéressant
Pour ce qui est de l’aspect RPG en termes de progression pour Geralt, là aussi ça se tient. J’ai bien aimé l’arbre de talents qui se divise en nombreux segments, que ce soit un concernant chaque statistique individuellement, un pour chaque signe et style de combat. Ça fait beaucoup de choses à améliorer, mais le jeu nous donnera un paquet de points pour ça, donc ça va. Couplé à ça, un système de points déclinés en bronze, argent et or qui s’obtiennent progressivement à chaque nouveau niveau (les points or s’obtiennent par exemple dans le dernier tiers du jeu), et on a là un système de progression bien maitrisé. On peut même concocter de rares potions avec des ingrédients de boss, octroyant des points ou compétences obtenables uniquement par ce biais.
Après pour ce qui est du système de combat en lui-même, eh bien il a vieilli lui aussi, c’est clair, et faut s’y faire. On est dans un système bizarre où il faut appuyer en rythme pour pouvoir passer aux prochains enchaînements avec succès, le tout divisé en trois styles de combat pour chacune de nos deux lames. Et franchement, OK, c’est pas incroyable, ça manque de précision, surtout avec les mouvements très lourds de Geralt combinés aux ennemis qui peuvent te toucher à 5 mètres (il y a vraiment un feeling MMO), mais ça se joue. C’est même satisfaisant de réussir les enchaînements, qui sont en plus vraiment bien animés quand on les a montés de niveau. Il n’y a vraiment rien de plus satisfaisant que de se placer dans un groupe de noyeurs, et de voir Geralt tous les tuer en même temps via de grands mouvements de lame du style groupé. Puis comme le jeu n’est pas vraiment difficile, même en difficulté max, on est libre de faire des erreurs sans que les lourdeurs du gameplay soient vraiment pénalisantes. Bref, j’ai bien aimé.
Puis faudrait pas oublier aussi les signes et potions, qui font déjà partie intégrante du gameplay ici. Les signes sont parmi les plus puissants de la série, jamais ils n’ont été aussi OP, surtout en fin de jeu. Que ce soit celui du feu qui te fait une attaque de zone très puissante, le sort qui assomme et te donne gratuitement une exécution même sur des gros balèzes, ou encore le sort de pièges pouvant s’enclencher des dizaines de fois en appliquant des poisons et autres, on s’amuse bien avec tout ce puissant kit de compétences à notre disposition. Même son de cloche du côté des potions et huiles, qui sont vraiment nombreuses et variées, permettant de préparer chacun de nos combats avec les boosts de notre choix, adaptés à la situation et à notre style de jeu. Il y a quelque chose de profondément RP, on se sent vraiment comme un sorceleur quand on fait toute notre petite préparation avant de descendre dans un antre empli de goules et autres saloperies. C’est des petits détails qui ont été retirés par la suite dans la saga, mais rien que voir Geralt boire ses potions et appliquer l’huile à son arme, je trouvais ça vraiment cool.
Donc tout l’aspect action et progression a été une vraie réussite de mon côté, j’ai pris bien du plaisir aussi sur cet aspect du jeu. Le jeu propose même une caméra vue du dessus pour un gameplay plus isométrique à l’ancienne j’imagine, mais bof, j’ai pas eu le cœur à l’essayer ! Toujours est-il qu’arrivé vers la fin du jeu, c’était ultra satisfaisant car j’étais devenu surpuissant. Je détruisais tout à coups de flamme, je bloquais mes ennemis avec mon piège infini, et je parle même pas des dégâts de fou à la lame. C’était vraiment cool, surtout avec le système d’équipement, qui a peu de différentes lames et armures (on change en tout et pour tout deux fois de lame et deux fois d’armure dans le jeu), mais qui donne un vrai sentiment de progression à chaque nouvelle pièce d’équipement.
Je me suis même un peu amusé à tester les mécaniques de jeu, en attaquant par exemple les gens dans la ville la nuit. Alors ça ne sert à rien, mais c’est rigolo et j’aime toujours quand tu as ce genre de possibilités dans les CRPG, c’est la petite tradition : une petite sauvegarde rapide avant un génocide, afin de tester notre puissance contre les gardes de la ville (aaah Skyrim et Oblivion !). Bon là, j’ai détruit chacun des gardes sans problème, jusqu’à l’arrivée d’un mystérieux chasseur de primes qui a sonné la fin de la récré. Ce type est surpuissant, et à part le payer très cher pour qu’il parte, il nous tuera en un coup, en plus d’être invincible (il y a des fous qui ont réussi à le tuer avec la foudre dans les marais haha) ! Bon tant pis, mais d’un autre côté, Witcher étant un jeu où on incarne un personnage au background bien établi, c’est déjà bien que les développeurs pensent à cette possibilité de pétage de câble du Gégé. Autre petit détail vraiment cool : tous les PNJ type gardes viendront nous aider si on se fait attaquer non loin d’eux. Ça a l’air de rien, mais c’est le genre de petit détail si appréciable, qui devrait être le cas pour tous les RPG, mais c’est loin d’être ça (mention spéciale à Avowed par exemple avec ses PNJ statiques).
Il a pris des cheveux blancs ce premier Witcher (si on peut dire ça), c’est certain, mais toujours est-il que malgré le poids des âges, sa technique pas bien glamour, son système de combat un peu lourd, ses backtracking incessants… eh bien ça reste toujours un solide CRPG qui est et restera un grand plaisir à arpenter pour tout PCiste qui se respecte. Un solide bon jeu avec de très bons arguments, à commencer par un univers génialissime et son intrigue à choix prenante. Un super départ pour la saga !
8/10
Un jeu formidable
qui m'inspire, j'en ai d'ailleurs écrit une chanson
épique que je chante parfois à la taverne de Jhelom
!
Bien que le créateur de ce site (qui semblerait
venir du même monde que l'Avatar d'après les
légendes) ne place pas ce jeu parmi ses plus grands
coups de cœur, il y a tout de même passé un
excellent moment !
Au passage, êtes-vous au courant que j'ouvre une
nouvelle boutique d'archeries à Buccaneer's Den, en
face des bains ?