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SKORN OF BANANA



Tennis

Pong en un tout petit peu plus évolué !

Genre : Simulation / Année de sortie : 1981

Publié il y a un an


Depuis peu, j’ai pris pour habitude d’écrire une critique assez longue à chaque jeux vidéo que je joue, histoire de laisser une trace et me rappeler plus tard mon parcours vidéoludique. Je parcours aussi l’histoire du média, en testant tous les jeux importants depuis 1980 (sauf arcade), mais bordel, que c’était dur de broder quelque chose à propos de ce jeu !

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Ce jeu a été développé peu après la création d’Activision 1979, qui est le premier développeur tiers de l’histoire. Ils ont développé beaucoup de jeux pour Atari2600 à cette époque, tous souvent de très bonne qualité, ce Tennis à la Jacquette arc en ciel traditionnel n’échappe pas à la règle.

Le Gameplay est très basique, il est une version remise au goût du jour de Pong, avec les règles du tennis, se voulant être un jeu réaliste (si je vous le jure, c’est le dev qui le dit dans le manuel !). Pas de lob ni amorti ici, nous avons juste à nous diriger vers la balle pour la toucher et la renvoyer automatiquement dans une direction qui normalement suit une logique par rapport à notre position (chose qu’on peut influer avec le contrôleur de difficulté), sauf que dans les faits, c’est surtout aléatoire mais chhhut, le développeur dit que c’est hyper précis!!

C'est très basique, et l'IA est beaucoup trop forte!

Si le jeu a marqué les processeurs de la console à cette époque, c’est surtout pour son mode 2 joueurs qui est vraiment fun pour une époque où c’est peu courant au salon, le gameplay peu technique peut donner de très longs échanges entre joueurs, ce qui donne encore plus de valeurs à chaque point marqué, avec toutes les raillerie qui vont bien !

Malheureusement, si tu n’as pas d’ami ou que plus cohérent, tu es un rétro gamer avec qui personne dans ton entourage partage ta passion (dans mes bras vieux frère ! :’( ), et bien il va falloir affronter l’ordinateur mon gars. L’ordinateur dans ce jeu, c’est un peu ton grand frère qui t’éclatait au Ping Pong à l’époque, c’est comme jouer aux échecs (après avoir regardé le jeu de la dame) contre un mec qui te parle d’ouverture italienne et qui joue avec les coordonnées, tu vas te faire démonter, L’IA est tout bonnement, surpuissante. Elle anticipera toutes les trajectoires, et avec un jeu si peu technique ou en théorie on peut arrêter tous les coups en étant bien placé, L’IA n’a aucune pitié, avec aucune marge d’erreur. Parfois, vous pourrez mettre un point sur un coup ridiculement simple à arrêter, comme si le développeur laisse parfois un pourcentage de chance d’échec pour l’ordinateur, sinon certains échanges auront votre peau tellement ils vont durer.

Le développeur a dû se rendre compte de la difficulté absurde du mode solo, en proposant aux joueurs d’envoyer une preuve de leurs victoires pour obtenir une récompense (une sorte de médaille) par courrier, le genre de délire des années 80 que j’adore ! Mais bon, ils ont dû garder un sacré stock de médailles chez Actvision…


Finalement dur de recommander à un Retro Gamer de s’attarder sur ce titre si vous jouez seul. Par contre, si vous arrivez à embarquer un pote ou votre copine comme cobaye, vous pourrez deviner les sensations et le plaisir qu’ont pu avoir de nombreux joueurs à l’époque sur un jeu multi console, chose rare de l’époque. Si vous voulez pousser plus loin, Atari eux même sortiront un autre jeu de tennis sur la 2600 deux ans plus tard, avec sa gamme RealSports, bien plus poussé (amorti, touche p

6/10

visage du gardien de Ultima 7

Oh bah peut-être bien que le grand maître de ce site m'a demandé de commenter ce jeu.
Il m'a même dit que, ben qu'il m'a choisi, car le jeu est un peu comme moi, avec un beau fond et de vraies qualités, mais des défauts gênants qui l'empêchent de vraiment briller.
À vrai dire, je n'ai pas tout bien compris. Le maître voulait-il dire que je suis un bon gars mais que je suis moche ? Ah bah non, c'est faux hein, puis d'abord pour le prouver, je vais essayer de rentrer dans Fawn, la ville de la beauté qu'ils disent !