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SKORN OF BANANA



Super Meat Boy

'Mais bordel j'ai sauté pourtant!!'

Genre : Plateforme / Année de sortie : 2010

Publié il y a un an


10 Ans plus tard, j’ai enfin joué et terminé ce jeu ! Alors ce jeu est-il aussi hardcore que laisse présager sa réputation ? Oui et non !

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Bon déjà côté scénario, on s’en balec, c’est le coup de la fille qui se fait kidnapper, c’est juste un prétexte pour l’aventure, surement un des innombrables hommages au jeux vidéo (ici Mario) ! On retrouve en effet de très nombreux clins d’œil à pleins d’autres jeux, dans les petites Cut scènes par exemple, dans les éléments de Game Design ou encore avec les personnages à débloquer, tous issus de la scène indépendante. Le jeu a aussi un peu d’humour trash sympathique, mais rien de foufou (à part l’écureuil !).

Un gameplay ultra speed et addictif

Le Gameplay quant à lui est excellent, le personnage est très réactif, on peut juste se déplacer, sauter et rebondir contre les murs, mais c’est tellement bien fait et technique que cela suffit amplement ! Selon la pression de la touche saut et que l'on court ou non, tous nos sauts vont avoir un angle qui peut se moduler, on pourra aussi glisser sur un mur en ayant assez de vitesse. Avec juste ça et le level Design, Super Meat Boy atteint des sommets niveau qualité de Gameplay ! On pourrait reprocher le côté ‘glissant’ du personnage, mais avec le temps on va s’adapter assez vite.

Autre chose qui fait la force de Meat Boy, c’est le rythme du jeu. Jamais un temps mort, les niveaux sont toujours très courts, ca va de 5 secondes à 50 pour les plus longs (et ils sont plus rares), si on meurt, on recommence instantanément, c’est hyper jouissif et terriblement addictif comme système. On a beau se casser les dents sur un niveau, ce n’est jamais pénible de recommencer car aucune vrai punition (pas de système de vie), et une fois un réussi même si ont doit s’arrêter, dur d’échapper au syndrome ‘aller une petite dernière !’ qui au final va durer 30 bonnes minutes encore !

La difficulté augmente très rapidement

Même si les niveaux sont très courts, il ne faut pas s’inquiéter pour la durée de vie, il y en a plus de 300, et j’ai dû mettre 25 h environ pour le finir à 100%, ce qui est très honorable pour un jeu indépendant et de plateforme ! Le jeu n’est jamais lassant car durant ces 5 mondes principaux, le jeu va régulièrement nous sortir des nouveaux éléments de Gameplay qui vont renouveler le plaisir de jeu ! Aux scies vont s’ajouter par exemple des ennemis, des lance-missiles, etc… je vous garde les surprises. J’ai juste détesté les ventilateurs et un peu aussi leur ‘équivalent’ dans le monde 5, j’ai toujours trouvé la gestion de la physique beaucoup trop hasardeuse avec.

Des niveaux très courts pour compenser la difficulté

La difficulté va aussi très vite augmenter durant le jeu, on peut d’ailleurs se compliquer la tâche bien plus vite avec le monde noir. Dans tous les niveaux du jeu classique, on a un temps à atteindre (jamais trop difficile, il faut juste bien connaitre le niveau pour les plus durs) et si on arrive, on débloque la version difficile de celui-ci dans un monde alternatif, le monde noir. Si on se limite au niveau de base jusqu’à la fin, la difficulté est plutôt moyenne, jamais vraiment difficile, c’est dans les niveaux bonus, secrets et noirs que le jeu va nous faire roter du sang !

Rien que cette image devrait faire revivre de bons souvenirs...

Avec tout ce qu’on m'a dit sur ce jeu, je m’attendais à une difficulté extrême, et il est vrai que j’ai plusieurs niveaux en tête bien hardcores. Mais finalement grâce au système de niveaux très courts sans punition, on ne lutte jamais trop longtemps sur un niveau. Je me suis rendu vite compte de ça car la plupart des niveaux que je trouvais très durs m’ont au final résisté 10/20 minutes. Mais comme on Try énormément en très peu de temps, ça fini toujours pas passer assez vite. Bien sur il y a des exceptions et il doit avoir environ 5-6 niveaux qui m’ont pris plus de temps. Mes plus grosses difficultés ont eu lieu dans certains niveaux secrets du monde 5 (El famoso the Kid, une merde infame, mais j’ai kiffé quand même !) et dans le dernier monde bonus. Certains m’ont fait suer à cause de plusieurs sauts vraiment extrêmes dans la précision et dans le skill, et d’autre de type secret qui consistent à trois niveaux de suite, avec trois vies, si on se loupe trop on reprend depuis le premier ! Mais j’ai adoré tout ces niveaux quasiment, à part la aussi quelques exceptions, j’en ai trouvé certains durs mais à cause d’une surexploitation d’une mécanique qui transforme plus le niveau en Puzzle que jeu à skill. Par exemple un niveau avec une dizaine de lance missile dans une salle, c’est tellement le chaos qu’on progresse en mode Die en retry en cherchant petit à petit comment avancer en mode ‘Ah la ok, faut que je marque un arrêt, ici ok je peux faire un saut long’. Bref, le jeu avait tendances à en mettre un peu trop sur la fin, mais rien qui gâche trop l’expérience.

On aura aussi 20 collectables à trouver (très souvent bien cachés),4 Warp zone et un niveau spécial bien dur à trouver par monde, ce qui va nous faire aussi faire pas mal rejouer les niveaux pour trouver les plus durs, et certains sont très bien cachés !


En bref, 7500 morts plus tard, j’ai terminé ce jeu, un excellent jeu hyper complet et addictif que j’ai dévoré, mais qui n’est pas non plus si dur pour moi, mon jeu le plus dur reste pour le moment Ninja Gaiden 1 sur Nes !

9/10

visage du gardien de Ultima 7

Dans mon Royaume de Britannia, rares sont les jeux d'une si grande qualité !
Les jeux ayant cette note font partie des préférés du créateur du site (on le surnomme le Gardien, entre nous au château haha...) !
Moi, Lord British, j'ordonne qu'on conserve ce jeu au musée de Britain, parmi les plus grandes reliques du pays !