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SKORN OF BANANA



Sommaire de la série Ridge Racer


Ridge Racer (7/10)


Ridge Racer

Le jeu de course culte de la PS1 que je découvre seulement aujourd’hui

Genre : Course / Année de sortie : 1993

Publié il y a un mois


Ridge Racer, voilà une série de jeux vidéo qui m’a toujours laissé de marbre, pensant ne jamais y jouer, malgré ma passion pour le jeu vidéo. Eh bien oui, pour moi, Ridge Racer se résumait un peu à cette borne d’arcade dans la salle de jeux devant les chiottes de mon Buffalo à l’époque. J’y avais joué vite fait étant gamin, et il me semble bien que c’était une borne du tout premier Ridge Racer… Et ça ne m’avait pas marqué. Comme quoi, les enfants, ils sont vraiment trop cons.

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Sommaire de la série Ridge Racer


Ridge Racer (7/10)



« Riiiiiiiiiiiiidge Racer ! » Silence glacial…

Eh bien oui, j’aurais dû saisir ma chance étant gosse, car aujourd’hui, j’adorerais pouvoir remettre la main sur le volant de la borne du tout premier jeu. Mais entretemps, j’ai connu l’illumination, j’ai entendu la bonne parole : j’ai enfin joué à Ridge Racer, premier du nom sur PS1. Vous avez donc ici le point de vue d’un type qui n’a jamais vraiment connu la licence (mes 5 minutes de jeu au Buffalo ne comptent pas vraiment), et qui se lance donc pour la première fois dans ce jeu culte de la PS1, disponible dès le lancement de la console.

Et pfiouuu, qu’est-ce que ça a vieilli quand même ! Attention, je suis pourtant rompu à l’exercice, j’ai fait des jeux bien plus anciens et bien plus dégueux graphiquement. D’ailleurs, il serait injuste de reprocher quoi que ce soit à l’aspect technique du jeu, tant il était une belle claque pour son époque (on parle quand même du tout premier jeu PS1 !), avec des polygones bien généreux et certains effets assez waouh, comme le bruit des voitures dans le tunnel.

Nan, quand je dis que le jeu a vieilli, je parle plutôt de son contenu : un unique circuit et quatre voitures, et allez, amuse-toi avec ça ! Assurément une autre époque, où le jeu était surtout pensé comme une adaptation de la borne d’arcade, plutôt qu’un véritable jeu avec du contenu en pagaille. Après, je suis vache : comme on va le voir, il y a d’autres véhicules, et l’unique circuit sera exploité sous toutes ses coutures. Que ce soit avec un chemin supplémentaire, en version inversée, en mode plus rapide, en contre-la-montre, ou même en miroir via un petit secret du jeu, il arrive étonnamment à entretenir l’illusion de nouveaux tracés durant le court laps de temps nécessaire pour tout finir.

Les fameux dérapages parfaitement absurde !

Une chose que j’ai rapidement constatée, c’est la prise en main immédiate et les très bonnes sensations de conduite du jeu, qui m’ont agréablement surpris. Je me connais, je n’aime pas les jeux de simulation. Bien que les jeux comme Gran Turismo et Forza soient excellents, je le sais, je n’y arrive pas. Par contre, j’adore les jeux de course arcade, avec une physique bien débile et des dérapages absurdes à 200 km/h dans des épingles. Là, tout de suite, je dis oui !

La difficulté, en plus, a le bon goût de progresser petit à petit, nous laissant prendre nos marques avec la mécanique du drift progressivement, avant une deuxième moitié bien plus exigeante, où il faudra une maîtrise parfaite de notre véhicule pour espérer gagner. Le drift, c’est ce qui fait tout le charme de ce jeu, et même si c’est un peu dur à maîtriser au début, une fois la technique acquise, il faut bien avouer que j’ai adoré le gameplay. On est sur un système bien plus exigeant que du Mario Kart, par exemple, où déjà, pour entrer en drift, il faut lâcher l’accélérateur et le réenclencher dans un virage (ou freiner sans accélérer), puis réussir à stabiliser le véhicule derrière, ce qui est assurément la chose la plus dure à maîtriser. Mais avec le temps, on s’y fait. Moi, personnellement, je faisais des dérapages très courts, en contrebraquant très tôt, et une fois aligné avec la sortie, hop, un petit coup de frein, et ça marchait très bien.

On a donc une mécanique vraiment gratifiante à maîtriser. Une fois qu’on la maîtrise, il n’est quasiment plus jamais nécessaire de freiner avant un virage, sauf avec l’ultime véhicule secret, qui lui, se joue de manière plus traditionnelle. C’est une bonne chose, car cela apporte vraiment deux styles de gameplay différents.

Car oui, il y a un véhicule secret : le fameux Devil 13. Alors moi, je n’ai pas connu ce jeu à l’époque, donc ce nom ne me fait rien. Mais pour les gamins qui ont eu le jeu à sa sortie, rien que l’entendre doit leur provoquer de profondes crises d’angoisse. Car c’était le défi ultime du jeu ! Une fois les quatre premiers challenges réussis (plutôt faciles), qui consistent en trois variantes du circuit et un time trial qui est en fait un 1v1, le Devil 13 vient s’ajouter au mode Time Trial.

La course contre le diable

Et clairement, la difficulté est extrême pour ce challenge, c’est fou. Ce véhicule, pour nous narguer, foncera à pleine balle devant nous dès le premier tour, avant de se moquer encore plus de nous en nous attendant au début du second tour, pour nous laisser passer devant et nous faire croire qu’on a une avance confortable. S’ensuivra ensuite une course façon le lièvre et la tortue, où il faudra faire quasiment aucune erreur et avoir une conduite quasi parfaite, sous peine de se faire rattraper et doubler, pour ne plus jamais réussir à le rattraper. C’est un sacré challenge, j’ai bien dû y passer 2-3 heures de try hard rien que pour le réussir, et j’ai adoré !

Eh oui, déjà, c’est bien d’avoir un défi dans un jeu qui, sans ça, se plierait en deux heures, mais surtout, c’est avec ce défi que le jeu nous pousse naturellement à maîtriser parfaitement son gameplay, qui devient grisant une fois bien pris en main. Chacun aura son véhicule préféré pour vaincre ce terrible Devil, mais il faudra éviter les voitures avec une mauvaise vitesse de pointe, sous peine de se faire doubler même sans erreur (la technique de le bloquer n’est pas la bonne façon de jouer, au cas où). Pour ma part, j’ai utilisé la voiture bleu/jaune (Carotte machin truc), qui se débloque via le mini-jeu au lancement du jeu. Je trouve qu’elle a un parfait équilibre, juste une accélération mauvaise, mais bon, vu qu’on n’a pas trop le droit à l’erreur…

La fierté de débloquer cette bagnole !

En tout cas, j’ai bien aimé ce petit challenge, car on débloque ensuite enfin la Devil 13, voiture totalement broken, qui défonce tout durant les courses, vraiment satisfaisant comme récompense. On pourra alors tenter un nouveau chrono bien énervé ou encore se frotter aux quatre nouvelles épreuves, qui consistent à refaire la même chose qu’avant, sauf que tout est inversé. Dans ces versions dites Extra, le jeu est aussi beaucoup plus dur, et le challenge est vraiment à la hauteur. Si on fait les trois courses sans la Devil 13, comme je l’ai fait, il faut un très bon niveau de jeu pour en venir à bout… et un peu de chance aussi, il faut bien l’avouer. Car dans cette série de courses Extra, le jeu laisse peu de place à l’erreur, et quand la plupart du temps on se mange les véhicules adverses dans des passages parfois bien trop étroits pour pouvoir vraiment les éviter autrement qu’avec de la chance, ça m’a un peu saoulé, faut bien l’avouer. Puis si j’aime bien les contrôles des véhicules, vraiment jouissifs à manier, autant la gestion des collisions entre eux a de quoi faire câbler, tant il est punitif de se manger l’arrière-train d’une bagnole qui, parfois, ne pouvait finir autrement qu’encastrée dans notre pare-chocs.

L’ultime Time Trial et le second affrontement contre le Devil seront quant à eux quasi impossibles sans utiliser la Devil 13 elle-même, tant celle-ci nous rattrapera quoi qu’on fasse avec les autres véhicules. J’ai vu des gars sur le Net se casser les dents à essayer de battre la Devil 13 dans la version Extra du circuit sans la débloquer avant : c’est clairement une erreur ! Bien sûr que c’est débile, il faut avoir une énorme chatte en ne faisant aucune erreur + avoir le Devil qui nous percute plusieurs fois sans réussir à nous doubler. Ce n’est pas pensé pour être fait sans jouer le Devil nous-même, qu’on aura débloqué dans la version classique du circuit, qui a une difficulté bien plus adaptée ! Je tenais à le dire ici, car j’ai l’impression que beaucoup de gens ne l’avaient pas compris à l’époque !

Ah, et un dernier conseil : toujours jouer en manuel, du moins pour le challenge Devil 13. Les transmissions manuelles permettent d’avoir une vitesse de pointe plus élevée (sans doute pour compenser le fait de devoir gérer les vitesses soi-même), ce qui est indispensable lors du premier affrontement contre le Devil.

Mon tableau des scores à la fin !

Toujours est-il que je suis venu à bout de tous ces défis et que je peux enfin dire aujourd’hui : « Quoi, Ridge Racer ? Bien sûr, j’ai connu le premier sur PS1, la Devil 13, tout ça tout ça ! » pour pouvoir briller en société. Certes, le jeu a pris un sacré coup de vieux dans les dents sur nombre de ses aspects, mais là où il ne nous a pas fait défaut malgré le poids des âges, c’est dans son excellent gameplay, qui procure un fun immédiat, puis aussi son excellent challenge. Je crois bien que je vais continuer avec les autres jeux de cette licence, tout compte fait !

7/10

visage du gardien de Ultima 7

Hummm, Papa British m'a permis d'arrêter l'étude du Codex de la sagesse ultime (mais qu'est-ce donc que le Codex ?) pour jouer à ce très bon jeu, et j'ai bien apprécié...
Pour le créateur du site (mais qu'est-ce qu'un créateur de site ?), c'est un très bon jeu, mais il lui manque quelque chose pour vraiment faire partie des meilleurs...
Holala, je ne comprends rien à tout ça, puis de toute façon, il faut que je retourne à mes devoirs... Hum, c'est quoi un Paladin ?