Jetpac
Ah, mais c’est le mini-jeu dans Donkey Kong 64 ton truc nan ?
Genre : Action / Année de sortie : 1983
Publié il y a un an
Encore un autre classique des jeux d’arcades créer uniquement pour console de salon voit le jour en 1983, et il répond au doux nom de Jetpac (oui je l’ai bien écrit), et sera développé par des petits anglais très connu, Ultimate Play the Game. Ça ne vous parle pas ? Et si je vous dis Rare, les développeurs de banjo kazooie? Et bien c’est la même chose !
Le premier grand jeu de Rare !
Car Ultimate Play the Game changera de nom plus tard pour devenir Rare, et deviendra célèbre avec par exemple les excellent Donkey Kong Country, Diddy Kong Racing, Banjo Kazooie, Perfect Dark (meilleur FPS console de tous les temps) et j’en passe, bref, du très lourd. Mais Rare, ou plutôt Ultimate Play the Game à l’époque, avait déjà pondu un petit succès, et c’est bien sûr JetPac ! Et comme ses concurrents de l’époque, il reste encore aujourd’hui très addictif, malgré quelques légers petits défauts de conception typique de cette époque.
Bon Au moins, les développeurs ne se sont pas fait chier à créer une histoire bidon pour le jeu comme il était habituelle de faire avec ce genre de jeu, on est juste un explorateur qui va de planète en planète pour se faire un max de richesse, point. Le petit bémol, et c’est ce qui sera au cœur du jeu, c’est que d’un, les fusées utilisées par Jetman (car telle est son nom de merde) on la fâcheuse tendance à être livré en kit, et de deux, il n’existe pas vraiment de station essence sur les planètes que notre chère ami visite. Ah et dernier détail, toutes les planètes visitées sont remplies de monstres qui veulent votre mort. Oui, je crois que Jetman n’est pas très intelligent pour ce qui est de choisir les bonnes destinations.
On pourra contrôler facilement notre personnage équipé d'un Jetpack sur un écran fixe, qui restera tout le temps le même. On peut voler en restant appuyer sur une touche, ce qui permet de se mouvoir sans problème en hauteur et de pouvoir atteindre les trois plateformes sur le haut de l’écran. Le but est simple, il faudra au tout début assembler notre vaisseau séparé en trois morceaux, et ensuite lui balancé des jerricans de sans plomb 95 à six reprises pour pouvoir ensuite quitter le niveau. A savoir, qu’il est nécessaire d’assembler le vaisseau que tous les cinq niveaux, Car ceux-ci changent à ce moment. Et même si c’est uniquement visuel, il est sympathique d’augmenter en gamme et d’avoir petit à petit un plus beau vaisseau spatial. Il en existe quatre différents, après quoi, le jeu reboucle sur le premier vaisseau.
Ce qui va apporter le challenge dans ce jeu, ce sont les monstres qui vont nous attaquer sur chaque niveau. Le jeu à la particularité d’avoir un type de monstre unique par niveau, avec chacun un pattern qui lui est propre. Il existe huit types de monstre différents, et ceux-ci boucle tous les huit niveaux, en augmentant de vitesse à chaque boucle. Forcément, il en existe des plus simple que d’autres, par exemple, il y a les sortes de Faucon Millenium qui sont les septième ennemis, très lent et simple à éviter car en plus ils vont que dans un sens. Il y aura à l’inverse deux type d’ennemis (les cinquième et huitième) particulièrement redoutable qui vont nous suive très rapidement, particulièrement dangereux et qui seront probablement vos pires ennemis dans ce jeu !
Un Gameplay très bon, mais pas sans quelques défauts
Il faudra donc réussir à s’adapter à chaque type d’ennemis, ce qui apporte des variétés de situations très intéressante. A savoir que le précieux essence pour notre vaisseau peux spawn n’importe où sur l’écran (ce qui peut être source de problème d’ailleurs) et qu’il faudra donc traverser constamment l’écran pour pouvoir progresser. On prend beaucoup de plaisir à jouer, le Gameplay est très dynamique avec un personnage qui se déplace rapidement et précisément dans ces mouvements, on se loupe que très rarement dans nos déplacements. On pourra aussi tirer (on restera constamment appuyé sur cette touche d’ailleurs) pour détruire nos ennemis. Les tirs sont très rapides et illimités, nous rendant plus ou moins invulnérable lorsque qu’on tir d’un coté en continue, mais seulement à notre gauche ou droite cependant. Pour les plus téméraires, on peut aussi s’amuser à prendre tous les trésors qui apparait un peu partout pour cumuler des points, mais je trouve le système de points tellement cassé qu’il n’a pas d’intérêt, pour moi, tout l’intérêt du jeu et juste d’aller le plus loin possible.
Car le jeu à un peu vieilli, et s’il essaye de faire comme les jeux d’arcades avec un système de score, ça ne fonctionne pas de ce côté. Tout simplement car il existe une stratégie qui facilite grandement le jeu, celle de rester sur la plateforme en haut à droite de l’écran. Les ennemis ont beaucoup de mal à l’atteindre, et en tirant comme un bourrin en faisant des gauche/droite rapidement, on est juste invincible, et comme il n’existe pas de système de temps par niveau, vous comprenez rapidement pourquoi je vous dis plus haut que le système de score est pété du cul. Tu veux faire un gros score, eh bien tu vas sur un niveau avec les ennemis qui reste sur les bords d’écran pour t’attaquer, ils ne pourront jamais atteindre la plateforme en haut à droite, tu laisse quelque chose appuyer sur la touche de tir en visant à droite, tu reviens dans 1 h, tu as le score max, tout simplement ! Pour ma part, j’ai dû avoir un score de plus de 52 000 environ en jouant juste en essayant d’aller le plus loin possible, en faisant 4 voyages avec chacun des vaisseaux, mon objectif (16 niveaux en gros).
Heureusement, cette plateforme pétée ne vous rend pas invincible, car il faudra de toute façon constamment la quitter pour mettre de l’essence ou atteindre le vaisseau pour quitter le niveau, et on finira tout de même par perdre nos cinq vies assez rapidement sans une bonne maitrise, donc ça va, ça s’équilibre. Et même avec cette stratégie, le jeu reste amusant, car on s’adapte à chaque mouvement de nos ennemis pour réussir au mieux nos rapides sortit en quête de l’or noir. Les pires étant les ennemis qui nous poursuit, la meilleur Strat que j’avais trouvé était d’attendre sur la plateforme pétée, et une fois qu’il était tous bloqué en dessous de moi, je foncé récupérer une Jerricane.
Le plus gros souci du jeu et qui donne parfois un coté roulette russe à notre progression, c’est le spawn des ennemis sur les bordures d’écrans. Parfois, la faute à pas de chance, il faudra récupérer des jerricans d’essence tout à gauche de l’écran, et comme les ennemis spawn aléatoirement sur les bords, bien parfois, tu es niqué. Il ne sera pas rare en effet d’avoir un ennemi qui nous apparait limite dessus durant la récupération du jerrican, ce qui peut être assez frustrant et injuste, surtout quand on est dans une longue partie ou on avait bien géré jusque-là. On peut d’ailleurs allez d’un coté pour ressortir de l’autre, mais avec les ennemis qui spawn sur les bords, ce moyen de déplacement devient très rapidement suicidaire !
Mais sinon à part ça, j’ai adoré mes sessions sur ce jeu. Ça se joue vite, les parties doivent bien durée à peine une quinzaine de minute environ quand on débute. Puis ça à était pour moi un grand plaisir de retrouvé enfin ce mini-jeu de Donkey Kong 64 que j’ai fait quand j’étais gosse ! Car rappelez vous si vous l’avez fait, vers la fin du jeu, il était nécessaire de jouer à une borne d’arcade contenant JetPac chez cranky kong pour finir le jeu ! Il fallait obtenir simplement 5000 points pour réussir le défi, mais c’était un bien bel hommage de Rare à leurs origines !
Malgré les petits défauts du spawn des ennemis et de la plateforme beaucoup trop safe pour le joueur, JetPac reste un petit jeu solide qui à bien mérité son succès en 1983, et je suis heureux si c’est en partit grâce à ce jeu que naitra par la suite le studio Rare qui a fait tant de jeux légendaires pour Nintendo par la suite. Son gameplay dynamique et sa variété dans les situations en fait un classique des jeux d’arcades pour console de salon et pour peu qu’on aime scorer, essayer d’aller le plus loin possible reste toujours fun, même aujourd’hui ! Reste cependant un peu derriere les autres grosses pointure de la même époque.
7/10
Hummm, Papa British m'a permis d'arrêter
l'étude du Codex de la sagesse ultime
(mais qu'est-ce donc que le Codex ?)
pour jouer à ce très bon jeu, et j'ai
bien apprécié...
Pour le créateur du site (mais qu'est-ce
qu'un créateur de site ?), c'est un très
bon jeu, mais il lui manque quelque
chose pour vraiment faire partie des
meilleurs...
Holala, je ne comprends rien à tout ça,
puis de toute façon, il faut que je
retourne à mes devoirs... Hum, c'est
quoi un Paladin ?