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SKORN OF BANANA



Elite

Un jeu pour élitiste

Genre : Simulation / Année de sortie : 1984

Publié il y a un an


Je vais te demander de faire un effort d’immersion et d’imagination (ouais je tutoie d’emblée sans bonjour), imagine on est en 1984, tous les jeux de l’époque sont encore plus que limité en place à cause de leurs support, limitant ceux la à des jeux d’arcades ou alors à d’autres types de jeux mais toujours limité dans leurs durées de vie et leurs univers. On à bien les Ultima à cette époque qui propose un monde fantasy assez grand mais qui s’explore assez rapidement, ou encore les jeux d’aventure avec une centaines d’écran (dont la moitié uniquement en texte)mais c’est à peu près tout niveau ‘gigantisme’… Alors quand arrive Elite…

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Alors quand arrive Elite et sa grosse bi… Alors quand arrive Elite et sa gigantesque galaxie constitué de plus de 2000 planètes explorables qui nous laisse avec une liberté totale, putain, pas la peine d’expliquer pourquoi le jeu est culte. Bon bien sur on ne peut pas encore se poser sur les planètes, tout les systèmes se ressemble et on ne peut rejoindre une autre planète autrement qu’avec un saut spatial, mais merde quoi, en 1984 ! En guise de comparaison, Arena qui est plus connu avec ça gigantesque carte, n’est arrivé qu’en 1994 ! Puis merde, on parle d’un jeu en 3D en 1984, qui à même eu une version sur NES ! Oui sur NES, le jeu à même des combats spatiaux, alors pour Star Fox qui est célèbre sur SNES pour avoir était un des premiers jeu 3D de vaisseau de Nintendo, je peux te dire que le développeur d’élite rigole doucement ! Bon allez, on rentre dans les détails, car si je continue comme ça à m’enjaillé, je vais finir par éjaculer.

Les Thargoids ? Ouais j’ai survécu à plusieurs de leurs embuscades pourquoi ?

Comme de coutume avec ce genre de jeu simulation/stratégique de l’époque, il fallait lire le livret à tout prix avant même de commencer l’aventure, même sur la version NES si vous faite comme moi (je vous la recommande chaudement tant elle est parfaite et plus simple d’accès, sans rien retirer de l’expérience original. Et en plus il Ya même une version FR… mais le jeu il a juste 15 ans en avance sur son époque enfaite !), sinon vous n’allez rien y comprendre, logique ! Le manuel est d’ailleurs un chef d’œuvre du genre, rarement j’en ai vu de si parfait et didactique. Le développeur nous explique toutes les mécaniques petit à petit, en nous guidant dans nos premières actions à faire en jeu en même temps, c’est vraiment parfait et une fois fini ce tuto, tout est clair malgré la complexité du jeu. Donc franchement faite pas la connerie d’essayer de jouer sans lire le guide, quand je vois des couillon cassé la note du jeu sur le net parce qu’ils ne comprennent rien et n’arrive pas à passer l’intro de simulation de combat alors qu’ils n’ont même pas regardé le manuel, sélection naturelle j’ai envie de dire.

La boucle de Gameplay est simple : faire du commerce pour petit à petit prendre plaisir à améliorer son vaisseau et devenir de plus en plus puissant, ou encore on peut explorer la galaxie (bon c’est marrant 5 minutes mais tu va vite te faire chier la), ou encore chasser du pirate de l’espace, libre à toi de faire ce que tu veux ! Car c’est ça qui est innovant avec ce jeu en 1984, c’est pour moi le tout premier jeu qui n’a pas de but précis, de fin programmée, tu fais ce que tu veux dans cette gigantesque galaxie. Libre à toi d’être un honnête commerçant entre planètes qui penchent du bon coté de la loi, être principalement un chasseur de primes, ou devenir un contrebandier en commerçant des choses illégales ou alors faire un peu de tout et explorer comme moi un peu toutes les mécaniques du jeu !

Ne va pas te bruler les ailes

Toutes ces possibilités qu’on va détailler plus en détail un peu plus bas sont grisante, même aujourd’hui. Bon c’est sur si tu à fait des jeux du genre plus récent, par contre la comparaison va faire mal, mais si c’est ton premier jeu du style comme moi, tu va être sur le cul de te dire d’avoir eu un jeu pareil en 1984 ! Et ce qui est génial avec ce jeu, c’est qu’on est grandement immergé dans ce monde, j’en veux pour preuve tous les joueurs qui se la joue énormément RP dans Dangerous et même sur les forums de ce jeu de 1984, qui vit encore à travers une version bien plus moderne, Oolite, une excellente version open source qui se veut très fidèle au jeu de base avec des graphismes actuel ! Mais pour ma part je n’ai pas accroché, c’est incroyablement lent et je voulais vraiment rester sur l’expérience original. Mais il existe une quantité hallucinante de mod qui peuvent rendre l’expérience incroyable si tu accroche comme un mordu au délire, je te conseille fortement d’y jeter un œil. Ça peut être la parfaite alternative pour les joueurs qui veulent découvrir les bases de la série sans non plus se taper les lourdeurs de Gameplay trop rétro.

Le plus dur dans le commerce entre planète, c’est réussir à ne pas s’éclater sur la paroi de la station spatial

Mais revenons à nos moutons de l’espace, parlons du premier élément important du Gameplay, le commerce ! Cette mécanique va être essentiel, et c’est ce qui va généralement nous décider sur quels planètes allez en début de partie pour se faire un max d’agent. Le principe et simple, il y a deux type de planètes, les agricoles pour les clochard de l’espace, et les bien grosse industrielle style Coruscant. Ces deux planètes produisent certains types de produits, genre là bouffe/fourrure pour les agricoles, et les ordinateurs et autres trucs technologique pour les industrielles. Il faudra tout simplement faire du commerce entre les produits manquant pour chaque planète pour engranger un max de pépète galactiques.

On peut aussi ajouter à ça le fait qu’il y a des planètes plus ou moins riches qu’on peut aussi exploiter pour gagner encore plus d’argent (genre t’achète la bouffe à bas prix à un pays agricole très pauvre, et tu le revends plein pot à des connard de riches sur une riche industrielle). On peut aussi basculer du côté obscur de la force en vendant des produits illégales, genre des armes, des esclaves ou encore des mystérieuses épices ! En théorie faire ça peut vous attirer des ennuis, mais de toute façon on se fait tellement attaqué H24 dans ce jeu que je m’en suis jamais rendu compte d’un changement quand j’ai expérimenté cette fonctionnalité du jeu !Tout cette aspect commerce est amusant, surtout au début lorsque’ on arrive petit à petit à remplir de plus en plus notre soute de produit chère, puis surtout quand on arrive à acheter nos premières améliorations de vaisseau, comme une plus grande soute ou encore un guidage automatique pour atterrir !

Un pirate qui abandonne sa cargaison (je l'ai quand même tué) !

Car je n’ai pas encore parler de l’atterrissage sur les stations spatial du jeu (car oui, notre vaisseau est incapable d’approcher une planète sous peine d’exploser avec la chaleur, quelle excuse pourrit monsieur le développeur !), véritable élément culte du jeu ! Comme tout le monde, tu vas en chier mon pote, et tu va en crasher du vaisseau sur la station tellement c’est compliqué à prendre le coup de main. Mais avec un peu d’expérience on s’y fait, il faut surtout comprendre qu’il faut arriver parfaitement centrer et en face de l’entrée avant d’approcher… Ou jouer à la version NES qui te propose de guider automatiquement ton vaisseau contre de l’argent LOL (et profiter au passage d’une musique classique fort sympathique). Cela-dit le guidage auto existe aussi dans les autres versions mais faut l’acquérir d’abord !

Bref le commerce sera la principal boucle de Gameplay, et ça fait partie des mécaniques qui ont rendu célèbre le jeu, avoir autant de liberté, choisir les planètes avec qui on commerces, faire dans l’illégalité, c’est vraiment excellent et tellement novateur. Cela-dit une fois toutes les améliorations achetées pour le vaisseau obtenu, on à plus trop raison d’en faire, surtout que à la longue c’est assez lassant, surtout quand on peut se limiter à juste deux planètes opti et les faire en boucles (à coté du début tu peux faire entre une agricole pauvre et riche industrielle facilement, tu fais ordi contre fourrures et crois-moi ça va vite), mais bon, c’est pas comme si c’était la seul chose à faire du jeu !

Bon ils sont ou les chasseur TIE que je les dégomme ?!

Le second aspect très important du jeu est le plus fun, c’est les combats spatiaux ! Dès que vous êtes dans l’espace, plus personne ne vous entend crier, et c’est surement pour ça que pleins de petits malins en profite pour essayer de venir vous détrousser en vous massacrant tout simplement. Une autre mécanique qui apporte de la richesse au titre, c’est que selon le coté de la force penche une planète, elles peuvent être gentil ou méchante ou un peu entre les deux. Ceux-là influent légèrement sur les prix, mais surtout sur la probabilité de se faire attaquer par des pirates au fil du temps. Et autant te dire que sur une planète démocratique tu vas être tranquille, prépare-toi par contre à roter du sang si tu veux espérer pouvoir approcher une planète anarchique, tellement tu te fais agresser toutes les minutes !

Des rares Thargoids!

Les combats sont assez difficiles aux débuts du jeu, surtout quand on est peu équipé, et on préférera faire ses armes dans des systèmes assez sécurisé, ne serait ce que pour avoir le temps de recharger ces boucliers entre deux combats. Le système de combat est lui aussi au top, et surtout encore jamais vu à cette époque sur console/PC (on en avait cependant déjà sur arcade et encore). Bon, le jeu ne se veut surtout pas une simulation spatial, c’est très arcade et simple à diriger, il faut surtout orienté son vaisseau en direction des ennemis et tout défoncé avec votre minable petit laser en essayant un max d’être dans le dos de son adversaire.

Ah au début vous allez en chié c’est clair tant que votre laser n’est pas améliorer, mais petit à petit en devenant plus équipé et en s’améliorant en apprenant petit à petit les techniques pour optimiser vos approches ça va aller de mieux en mieux. On apprendra à utiliser par exemple son second bouclier qui protège tout les autres cotés quand celui de l’avant lâche, tout en tirant avec un second laser installé à l’arrière. On pourra aussi utiliser des missiles, si ce n’est pas l’enemi qui vous menace avec les siens, et il faudra peut-être utiliser en dernier recours un brouilleur pour la faire dévier, voir même utiliser une bombe de puissance très chère mais qui peut clairement vous sauver en cas désespéré. Et si plus aucune option n’est possible, si vous avez une capsule de sauvetage, il va peut être falloir ce résoudre à l’utiliser, tant de possibilités putain ! Et les combats sont véritablement grisant, je me suis tant amusé parfois quand je m’en suis sortit à un poil de cul après une attaque de 4 pirates en même temps, surtout si on se loupe durant les premiers secondes avec nos tirs, ça peut très vite mal tourner. Un aspect qui aurait pu être très frustrant d’ailleurs tant les combats son dur au début, mais le fait de pouvoir sauvegarder sans limite sur les stations est une excellente chose.

Un système vu de loin

Et comme d’habitude, c’est avec les petits détails que le jeu nous impressionne, comme ces ennemis qui fuit eux même via une capsule de sauvetage, vous laissant libre de le récupérer pour le vendre en tant qu’esclave, certains en voyant que c’est la merde vont vous lâcher une cargaison en guise de réédition, c’est tellement riche ! On peut même voir des vaisseaux simplement pacifiques qui font du commerce tranquille avec la planète, et on peut même tomber dans une très redoutable embuscade de Thargoids durant un bon entre deux planètes, et là autant de dire que ça va être chaud et que tu n’auras pas le droit à l’erreur (si tu n’as pas une bombe à envoyer dès le début et le meilleur équipement, RIP ! Mais je crois qu’on peut se faire attaquer que à partir du grade compétent) !

A savoir que on gagne aussi de l’argent de poche en tuant des pirates, et qu’on peut la aussi penché du coté obscur de la force en attaquant la station spatiale pour le fun ! Bon j’ai été déçu, je n’ai jamais réussi à en détruire une (du moins sur la version NES ça me semble impossible), mais vous allez avoir le droit à une armée de vaisseaux de la police qui vont vous attaquer, c’est rapidement super chaud, mais je me suis bien amusé à faire un petit génocide une fois. Bref, une fois de plus, tant de possibilités, et j’ai tellement adoré voir la gueule de notre personnage évolué au fil du jeu, avec les petites lunettes de soleil quand on devient méchant, ça m’a bien fait rire !

Attend mais les 2000 planètes c’est toujours pareil finalement ?

Mais en plus du commerce et de la castagne dans l’espace, reste encore l’exploration ! Le jeu est divisé en huit grandes galaxies, qu’on peut rejoindre d’un simple saut galactique via un équipement à acheter pour le vaisseau assez cher. Et si au début on est assez enthousiasme et on cherche à se perdre dans un coin de la galaxie pour avoir sa propre partie unique, il est vrai qu’on arrête assez vite quand on se rend compte que tout est copié collé et que on tourne vite en rond, les planètes étant toutes les même avec toujours un soleil placé au même endroit ! Mais loin de moi de critiquer cet aspect, on s’en douter qu’avec la technologie de l’époque le gars qui a fait le jeu n’avait pas tout fait à la main.

A la manière d’un Arena qui est plus connu, tout à était généré aléatoirement/procéduralement avant la création du jeu, et la carte de la galaxie ne sert qu’a délimiter notre distance de voyage, car dans le faits, il est impossible de s’éloigner d’une planète. Ah bien oui je suis con moi, j’ai essayé de m’éloigner le plus possible d’une planète pour voir ce que ça faisait, au point ou on la voit presque plus… Jusqu’au moment ou on franchit une limite invisible et que le jeu nous remet à coté de la planète… Crotte ! Mais cette génération aléatoire nous promet de belle surprise dans les nom de planètes parfois, comme cette planète au doux nom de Anusa (Pfoulala, les habitants doivent en avoir plein le cul LOL), ou encore la gigantesque planète Biabite (MDR, ils doivent en avoir une grosse XD LOLZZ), ou enco…. Ho et puis merde, suffit les gamineries, c’est une critique pour gens respectable ici !

Mais là aussi, les petits détails font que Elite à ce petit plus qui en fait un grand jeu. On a déjà évoqué les embuscade de Thargoids qui peuvent nous surprendre durant notre explorations, mais il y a d’autres petits mécaniques qui apporte un peu de variété. On pourra par exemple recharger notre Energie au prêt du soleil si on à un récolteur de fuel au lieu de le payer sur une station, c’est des économies de bout de chandelle mais avoir ce genre de variante est toujours le bienvenu. Avec ce même récolteur de fuel on pourra aussi récupérer les éléments lâchés par les pirates, et on peut même si on veut essayer de miner les quelques astéroïdes qui peuvent croiser notre route si on à la matérielle nécessaire (bon courage par contre, je n’ai jamais réussi, ayant mis les laser de minages sur les côtés, c’était quasi impossible !).

Une des rares quêtes du jeu, tout en FR !

Il y a de quoi varier les plaisirs donc, et je doit évoquer aussi avant de finir les missions proposés par le jeu, missions qui sont hélas peu nombreuses et intéressante, mais c’est déjà un début ! On pourra en obtenir deux au fil de la progression de notre rang (en détruisant des vaisseaux), qui consiste surtout à aller de planète en planète jusqu’à à atteindre un objectif. Pour ma part j’ai fait que la première (la deuxième il faut beaucoup trop farmer pour l’obtenir), qu’on débloque quand on à un message ‘Bravo Commandant à l’écran’. Une fois à la station, préparer vous a voir de la galaxie tellement vous allez vous taper en boucle des planètes à voir. Tiens si vous faite la quête je vous transmets mes notes quand j’ai fait le jeu, de rien ça fait plaisir :

Après un certain temps compétent message bravo commandant. Aller à planète indiqué, et arrivé à station, regarder info sur planète, ligne en bas par planète (arexe for moi), après te dira de faire hyperspatial. Arrivé à Orrora, boucle avec Labilaen, ceasrco info. Ensuite errius tout à l'est. Ensuite Inbibe. Ensuite Ausar. Ensuite Usleri. Ensuite Orarra. Plus qu'à aller dans espace pour le trouver au bout d'un temps. Passe en grade dangereux.

Le combat final de la quête est bien chaud, est c’est clairement une sorte de boss final, donc c’est déjà un très bon objectif à accomplir comme but ! On à aussi une quête secondaire rigolote quand on obtient plus de 6000 crédits, un marchand nos propose une créature exotique. Si vous êtes con comme moi et que vous dites oui (ça coute tellement cher en plus), vous allez rapidement vous faire envahir votre vaisseau par ces ‘Squaky’, qui se reproduise comme des lapins (surtout si vous avez de la bouffe dans la soute), au point de les entendre et de les voir venir même sur votre écran (pas sur l’écran dans la version NES cependant)! C’est rigolo et je les aurai bien gardés si ces gros baiseurs ne prenait pas toute la place dans mon vaisseau au point de m’empêcher de faire du commerce ! Mais un petit tour prêt du soleil et on n’en parle plus, et je n’ai plus jamais eu besoin d’aller chercher à manger par la suite !


J’espère qu’avec tout ça j’ai réussi à vous faire comprendre à quel point ce jeu est en avance sur son temps et révolutionnaire. On l’a vu avec toute les mécaniques si avancé, le commerce ou on peut être gentil ou contrebandier, les combats spatiaux très complet, et l’exploration infini avec même un système de quête, embryonnaire certes, mais bien foutu (avec même une quête blague). Et si on n’y passera pas des centaines d’heures aujourd’hui bien sûr, il reste clairement un des plus grands jeux de 1984 si ce n’est le plus grand ! Bon du coup Elite Dangerous m’intéresse de plus en plus avec tout ça !

9/10

visage du gardien de Ultima 7

Dans mon Royaume de Britannia, rares sont les jeux d'une si grande qualité !
Les jeux ayant cette note font partie des préférés du créateur du site (on le surnomme le Gardien, entre nous au château haha...) !
Moi, Lord British, j'ordonne qu'on conserve ce jeu au musée de Britain, parmi les plus grandes reliques du pays !