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SKORN OF BANANA



Doom 2016

Le retour du roi !

Genre : FPS / Année de sortie : 2016

Publié il y a un an


Je vous le dis direct, Meilleur jeu du monde !

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Ahh putain Doom, quelle boucherie ce jeu !! Rarement, j’ai pris autant de plaisir à jouer à un jeu aussi nerveux, bourrin mais par pour autant décérébré, oh que non ! Doom 2016 se veut comme un hommage aux premiers FPS de l’histoire (et tout simplement aux deux premiers épisodes), ça bouge vite, Balek du réalisme avec 10 armes dans le slip et surtout, un gameplay qui frise la perfection, balayant d’un revers de main tout les FPS de merde populaires de ces dernières années.

 

La licence qui revient pour assurer sa domination du FPS solo

Le DoomGuy est un peu moins rapide dans les déplacements que dans les premiers jeux, mais cela est largement compensé par toutes les mécaniques remises au goût du jour. Nous avons 8 armes principales qui sont améliorables avec des collectables, sur lesquels, on peut greffer deux modules différents qui s’activent avec un clic droit. Par exemple, pour le classique lance-roquette, on peut switcher entre une détonation à distance ou une triple roquette, seul le super shotgun ne profite pas de module, mais rassurez-vous, il est toujours aussi puissant ! Vient s’ajouter à ces 8 armes, 3 objets et 2 armes secondaires, utilisables en quantité limitée mais dévastateur et qui peut sauver une partie, Je ne les spoil pas pour votre plus grand plaisir !

Niveau personnalisation, cela ne s’arrête pas là, nous avons aussi un système de Rune qui arrive plus tard, qui après un court défi, nous permet de gagner une rune qu’on peut équiper (jusqu’à 3), pour profiter de diverses améliorations qui vont personnaliser notre jeux (Drop de munitions rares possible, contrôle de saut, munition infinie avec une haute armure…).

Des exécutions ultra gores et joussives,en plus d'être parfaitement intégrées dans le Gameplay!

On peut aussi directement améliorer son armure pour gagner des buff constants dans diverses branches. Tous très utiles, chacun va choisir en priorité selon ses préférences, mais pas de panique, si on explore bien, on pourra tous les obtenir. On peut, par exemple, augmenter notre résistance à nos dégâts (vous allez en bouffer de vos roquettes !), ou faciliter l’exploration avec une branche qui permettra à terme de nous indiquer tous les secrets sur la carte ! On remarque donc qu’avec autant de personnalisation, on se croirait presque dans un petit RPG, et ça tombe bien, j’adore ça !

Les combats vont constituer le cœur du jeu et sur ce point-là, DOOM nous donne ce qu’il y a de mieux depuis de très longues années. Les combats vont souvent s’effectuer dans des arènes, où les ennemis vont réapparaitre petit à petit jusqu’à tous les tuer pour pouvoir continuer notre route. Ce système aurait pu être lassant sur la longue, mais ce n’est pas le cas, tellement le jeu va se renouveler grâce à son excellente variété d’ennemis et de situations.

On va quasiment retrouver tous les ennemis classiques de la saga, remis au goût du jour. Chacun aura sa particularité, qui dans les niveaux de difficulté maximum pourront faire beaucoup de dégâts s’ils ne sont pas gérés correctement.

BFG sa mère

Pour l’exemple, un baron Infernal qui apparait va demander de ne jamais le lâcher des yeux à cause de l’extrême danger qu’il représente, mais s’éterniser en voulant le tuer va vous exposer à tous les autres ennemis laissés de côté, peut être vaut mieux le paralyser et vider le reste… Ce genre de dilemme où il faut réfléchir très rapidement et s’adapter, vous les aurez souvent mais uniquement dans les niveaux de difficulté les plus élevés, alors svp, jouez-y-en cauchemar ou ultra violence directement, il est indispensable pour y jouer comme les développeurs ont pensé le jeu. Et si on veut pousser le bouchon encore plus loin, le mode Ultra cauchemar correspond à la difficulté max avec une mort permanente, réservée uniquement au plus persévérant, le but sera d’aller le plus loin possible, laissant une marque là où on est mort, mettant encore plus de poids dans nos choix (petit moment je me la pète, je suis arrivé jusqu’au niveau 6, où je suis tombé dans un trou, vie de merde).

Les monstres sont toujours aussi classes !

Les combats sont déjà excellents grâce à leur extrême nervosité, mais les développeurs vont mettre en place deux mécaniques qui vont nous obliger à jouer encore plus nerveux : la récupération de vie et de munitions qui s’effectue uniquement aux corps à corps. C’est simple, si on étourdit un ennemi, on peut lui effectuer une animation bien crade d’exécution (pas de panique c’est hyper rapide et ne casse pas le rythme) pour faire pleuvoir de la vie si notre santé est basse. On peut aussi utiliser notre tronçonneuse pour exécuter en un coup n’importe quel ennemi (plus l’ennemi est fort, plus le coût en carburant est haut) pour récupérer beaucoup de munitions, qui sont très rares et limitées ! Vous l’avez donc compris, le Game Design fait en sorte que nous soyons au contact, empêchant un maximum un gameplay de planqué. C’est une véritable leçon de Game Design : donner envie à un joueur d’adopter un style de jeu via des récompenses plutôt que l’obliger avec des contraintes.

Et heureusement que les développeurs nous poussent à jouer comme ça, c’est tellement plus grisant et plus efficace, même en ultra cauchemar, avec de l’expérience je me suis rendu compte que j’était bien plus efficace qu’avec une stratégie défensive. Il va falloir switcher constamment entre nos armes et objets (au nombre de 3, grenades et hologrammes) pour faire un carnage optimal, transformant limite DOOM en un jeu de combat avec certains combos d’armes dévastateurs, on retrouve même les jumps augmentés avec le fusil Gauss, permettant encore plus de folie dans notre trans destructrice !

Il faudra le mériter le BFG ici!

Le jeu est assez long, avec ces 13 niveaux, et vous y reviendrez souvent. Le Level Design est correct, c’est surtout les configurations d’arènes de combat qui sont cool, entre c’est moins fou. Par contre, hommage oblige, on retrouve une grande quantité de chose cachées dans les niveaux et des défis ! Il y a les différents éléments permettant d’améliorer notre personnage, mais aussi deux poupées cachées par niveau et carrément un levier secret aussi dans chaque niveau permettant l’accès à un niveau de DOOM 1 ou 2, avec les graphismes et musiques qui vont bien, juste énorme ! Si on tue bien tous les ennemis et on trouve tous les secrets, on gagnera d’autre points bonus pour upgrader notre équipement et on peut en gagner aussi via trois défis à faire par niveau. Bref, il est peu probable que vous complétiez un niveau à 100%, vous allez surement y retourner afin de tout trouver, et c’est avec grand plaisir, tellement on trace quand on les connait !

La perfection du du Fast FPS

Certains niveaux proposent des combats de boss vraiment bien foutus avec plusieurs phases, bien qu’ils arrivent une fois tout l’équipement trouvé, donc un peu tard. Je pense surtout au premier Boss qui doit avoir la meilleure introduction de combat et la plus burnée de tous les temps !

Une fois l’aventure terminée, on y revient avec plaisir, pour augmenter la difficulté déjà, le finir à 100% et pour s’essayer à l’ultra cauchemar pour les plus fous. Le jeu profite aussi de quatre autres modes qui font durer le plaisir. On peut rejouer à des maps entières de DOOM 1 et 2 si on trouve les mini map classiques durant l’aventure, du pur fan service, mais que c’est bon ! Il y a aussi le mode multijoueur que je n’ai pas essayé mais d’après un pote, c’est cool mais sans plus (oui moi je suis plus solo, je ne dis pas ça parce que j’ai une connexion de merde …). On a aussi un mode pour créer et jouer à des map de la communauté, qui est là aussi excellent et hyper complet, que j’essayerai plus tard, j’ai beaucoup trop rincé le jeu-là !

Et pour finir en beauté, nous avons un dernier mode ‘Arcade’, qui permet de rejouer à tous les niveaux du jeu mais avec un système de score et de combo, le truc juste parfait pour ce jeu ! On dispose de toutes les améliorations (à faire après avoir terminé le jeu de préférence) et on choisit notre difficulté avant de commencer. Il va falloir essayer d’enchainer le plus rapidement possible les ennemis pour augmenter notre multiplicateur de points (qui descend si on prend un coup) et de médailles obtenues avec des actions spéciales, comme headshot, Glory kill, etc… (qui disparait après un certain temps), afin d’avoir le meilleur score possible et obtenir la médaille d’or (voir Slayer encore plus dur mais dont l’objectif de point est caché).

Un mode arcade parfait pour les gros joueurs !

C’est clairement le meilleur mode de DOOM, il faut à tout prix l’essayer, tellement il améliore encore plus les qualités du jeu, allant à l’essentiel. Il nous oblige à être le plus rapide et puissant possible, tout en sautant ce qui est inutile via des téléporteurs ou trampolines qui nous skipent les dialogues, retirent les secrets et phases de plateforme trop longues, nous faisant terminer les niveaux en 10-15 minutes dans un pur shoot d’adrénaline. Le mode ajoute aussi des bonus comme des bombes qui flottent pour augmenter encore plus les points et deux vies à choper sur la route. Il faut vraiment essayer ce mode, pour ma part j’ai obtenu toutes les médailles Slayer un Ultra cauchemar (largement possible ici, avec les niveaux individuels et la dernière relique), et j’ai continué d’y jouer même après !

Petit point pour finir sur la musique qui est juste parfaite pour le jeu. Ce ne sont pas des musiques exceptionnelles que vous aller écouter en dehors du jeu (quoi que la musique du menu principal est excellente), mais ces morceaux de métal sont juste parfaits pour l’ambiance de DOOM, rendant les bastons encore plus mémorables. Je n’ai pas parlé du scénario car tout simplement ce n’est pas ce qui compte ici, le jeu en profite d’ailleurs au début pour faire un joli pied de nez à tout les FPS scénarisés grand public de ces dernières années. L’histoire se suit, elle est juste là pour justifier l’action. J’ai quand même trouvé le Codex intéressant à lire, et le Lore vraiment correct si on s’intéresse, mais rien de fou.


Un FPS parfait, je ne vois pas ce que je peux dire de plus, tellement les défauts sont inexistants (allez, pour chercher je pourrais dire qu’il manque d’indication pour les dégâts qu’on reçoit). Un jeu tellement excellent que je n’arrivais plus à m’arrêter de jouer, attendant de rentrer du boulot pour reprendre ma partie, chose qui ne m’est pas arrivé depuis un certain temps… Et dire que Doom Eternal est sorti il y a peu, et que tout le monde dit que c’est encore mieux, putain mais comment ils font les gars de id Software?! Du coup, je garde un potentiel 10 pour sa suite !

9/10

visage du gardien de Ultima 7

Dans mon Royaume de Britannia, rares sont les jeux d'une si grande qualité !
Les jeux ayant cette note font partie des préférés du créateur du site (on le surnomme le Gardien, entre nous au château haha...) !
Moi, Lord British, j'ordonne qu'on conserve ce jeu au musée de Britain, parmi les plus grandes reliques du pays !